"Francesco" présente le Pape François dire ce qui suit, dans des remarques sur son approche de la pastorale :
"Les homosexuels ont le droit de faire partie de la famille. Ils sont enfants de Dieu et ont droit à une famille. Personne ne doit être mis à la porte ou rendu malheureux à cause de cela".
CNA a mis en gras l'apparition de ces mots dans une traduction extraite des remarques du pape lors de son interview de 2019 :
"On m'a posé une question dans un avion - après que cela m'ait mis en colère, pour la façon dont un média l'a transmise - sur l'intégration familiale des personnes d'orientation homosexuelle, et j'ai dit : les personnes homosexuelles ont le droit d'être dans la famille, les personnes d'orientation homosexuelle ont le droit d'être dans la famille et les parents ont le droit de reconnaître ce fils comme homosexuel, cette fille comme homosexuelle. Personne ne devrait être jeté hors de la famille, ou être rendu malheureux à cause de cela".
"Une autre chose est que j'ai dit que lorsque vous voyez des signes chez les enfants et que vous les envoyez à - j'aurais dû dire à un "professionnel", ce qui est sorti était "psychiatre". J'ai voulu dire un professionnel parce que parfois, à l'adolescence ou à la pré-adolescence, il y a des signes qu'ils ne savent pas s'ils sont homosexuels ou si c'est parce que le thymus ne s'est pas atrophié à temps. Qui sait, mille choses, non ? Alors, un professionnel. Le titre du quotidien : "Le Pape envoie les homosexuels chez le psychiatre. Ce n'est pas vrai !"
"Ils m'ont posé la même question une autre fois et je l'ai répétée : 'Ils sont enfants de Dieu, ils ont droit à une famille, etc. Une autre chose est - et j'ai expliqué que j'avais tort avec ce mot, mais je voulais dire ceci : Lorsque vous remarquez quelque chose d'étrange - "Ah, c'est étrange". - Non, ce n'est pas étrange. C'est quelque chose qui sort de l'ordinaire. C'est-à-dire qu'il ne faut pas prendre un petit mot pour annuler le contexte. Là, ce que j'ai dit, c'est qu'ils "ont droit à une famille". Et cela ne veut pas dire qu'ils approuvent les actes homosexuels, pas du tout."
Après la présentation de ces remarques éditées, on voit le pape dire dans "Francesco" que "Ce que nous devons créer, c'est une loi sur l'union civile. De cette façon, ils sont couverts par la loi. J'ai défendu cette idée".
Bien que ces remarques semblent certainement provenir de l'interview d'Alazraki, le directeur de Francesco, Evgeny Afineevsky, a dit le contraire aux journalistes, et la partie de l'interview d'Alazraki dans laquelle ils seraient venus n'a pas été incluse dans la version publiée, et n'est pas disponible au public.
Mais outre leur contexte, certains ont remis en question leur signification, suggérant qu'une expression utilisée par le pape, "convivencia civil", a été mal traduite par "Francesco" en "unions civiles" dans le sous-titre du film, et suggère en fait un autre type de reconnaissance juridique.
Mais mercredi, Mgr Victor Manuel Fernandez, un théologien qui a longtemps été proche du pape, a suggéré que l'expression du pape est substantiellement équivalente à l'expression "union civile".