Une personne connaissant bien la basilique a déclaré au quotidien français Le Parisien : "Il n'est pas seulement sacristain. Il a beaucoup aidé le prêtre qui était vieux. ... Il était l'homme à tout faire. Les bougies étaient toujours bien allumées... Il était très discret et très efficace. Il ne parlait pas beaucoup. Il agissait avec beaucoup d'humilité et de respect. C'est la première personne à laquelle nous avons pensé quand nous avons appris l'attaque.
"C'était un homme ordinaire, dans le bon sens du terme : gentil, ouvert", a déclaré au Figaro le père Gil Florini, curé de l'église Saint-Pierre-d'Arène-de-Nice.
Une femme qui est venue prier :
Le Figaro rapporte qu'elle a été retrouvée morte, la gorge tranchée, "presque décapitée", près du bénitier à l'intérieur de la basilique.
Le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard a déclaré qu'elle était morte "d'une gorge très profonde de l'ordre d'une décapitation".
Une mère :
Une troisième victime, que les médias français ont identifiée comme une mère de 44 ans, a été attaquée à l'intérieur de l'église et se serait réfugiée dans un café voisin, où elle est morte des suites de coups de couteau. Selon la chaîne de télévision française BFMTV, un témoin l'a entendue dire : "Dites à ma famille que je les aime", alors qu'elle mourait.
Outre les personnes tuées lors de l'attaque, la police signale que d'autres personnes ont été blessées dans la basilique.
La police arrête l'auteur de l'attentat :
La police française affirme avoir arrêté l'auteur de l'attentat, identifié comme étant Brahim Aouissaoui, 21 ans, qui serait arrivé fin septembre, d'abord sur l'île italienne de Lampedusa, puis en France. Aouissaoui aurait été emmené à l'hôpital par la police, blessé par balle.