"Au nom de la paix, il est rappelé aux parents et aux tuteurs qu'ils ont la responsabilité, donnée par Dieu, de décourager leurs enfants mineurs et leurs pupilles de voter", déclarent les dirigeants de l'Église dans leur message collectif.
Ils appellent également les agents de sécurité, les médias, les chefs traditionnels et religieux à œuvrer pour des élections pacifiques au Ghana.
Dans la déclaration signée par le président de la GCBC, Mgr Philip Naameh, les évêques expriment leurs préoccupations concernant l'intégrité de l'environnement.
"Nous continuons à infliger des dommages de divers types et degrés à notre environnement naturel par notre utilisation irresponsable de celui-ci. Nous pillons notre environnement de manière irresponsable en déversant sans discernement des déchets et des résidus industriels, en menant des activités de type "galamsey", en exploitant les forêts, en déforestant, en polluant l'eau et en causant d'autres formes de dégradation écologique", déclarent les membres du GCBC.
Ils rappellent aux Ghanéens que "nos ressources naturelles appartiennent à ceux qui nous ont précédés, à ceux qui vivent et à ceux qui viendront après nous."
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"Nous devons donc nous abstenir de toute exploitation égoïste de nos ressources naturelles au point de priver les générations suivantes de leur juste part de ces ressources", disent-ils.
Les membres de la GCBC sont également préoccupés par les perspectives de "notre économie nationale au-delà de COVID-19, car l'impact réel de la pandémie mondiale reste largement non mesuré et indéterminé".
Ils appellent "les dirigeants politiques et les partenaires de développement à collaborer pour aider les pays à l'économie fragile comme le nôtre à bénéficier de mesures d'allégement économique qui les aideront à se remettre du ralentissement économique de la COVID19".
En ce qui concerne l'éducation, les évêques condamnent "avec véhémence" "tous les actes d'occultisme et d'homosexualité dans certaines de nos institutions éducatives, encouragés ou parrainés par des personnes dans et en dehors des écoles au détriment de la dignité humaine et du niveau d'éducation au Ghana".
Ils expriment également leur condamnation pour les mauvaises pratiques d'examen "telles que la vente et l'achat de questionnaires et l'échange de notes en espèces ou en nature", soulignant le rôle crucial unique que "les écoles catholiques ont joué pour aider le gouvernement à offrir un enseignement de qualité au Ghana".
Les évêques notent que "l'Église enseigne que la véritable éducation est orientée vers la formation de la personne humaine en vue de sa finalité et du bien de la société à laquelle elle appartient et dans les devoirs auxquels elle aura part, une fois adulte".
Les membres du GCBC expriment également leurs préoccupations concernant la dignité humaine en soulignant "les nombreux maux qui ont envahi notre chère nation, tels que les cas de vols à main armée, les vols, les meurtres, la conduite imprudente et imprudente sur nos routes".
"Nous demandons également une plus grande présence de la police sur nos routes et une collaboration plus étroite entre nos agences de sécurité et les institutions et autorités des communautés locales afin de renforcer les mécanismes qui assureront la sécurité des vies et des biens dans notre pays", disent-ils dans leur déclaration collective du 13 novembre.
Les évêques catholiques assurent tous les Ghanéens de "nos prières pour des élections pacifiques et réussies en décembre". ”
"Nous souhaitons lancer un appel à tous pour éviter la tendance à faire quoi que ce soit qui puisse perturber la paix dont nous jouissons actuellement en tant que peuple", déclarent les membres de la GCBC.