"Au dernier jugement, le Seigneur nous jugera sur les choix que nous avons faits", a dit François. "Il ne fait que tirer les conséquences de nos choix, les mettre en lumière et les respecter. La vie, nous le voyons, est un temps pour faire des choix solides, décisifs, éternels".
Selon le pape, nous devenons ce que nous choisissons : ainsi, "si nous choisissons de voler, nous devenons des voleurs". Si nous choisissons de penser à nous-mêmes, nous devenons égocentriques. Si nous choisissons de haïr, nous devenons en colère. Si nous choisissons de passer des heures sur un téléphone portable, nous devenons dépendants".
"Pourtant, si nous choisissons Dieu," a-t-il poursuivi, "nous grandissons chaque jour dans son amour, et si nous choisissons d'aimer les autres, nous trouvons le vrai bonheur. Parce que la beauté de nos choix dépend de l'amour".
"Jésus sait que si nous sommes égocentriques et indifférents, nous restons paralysés, mais si nous nous donnons aux autres, nous devenons libres. Le Seigneur de la vie veut que nous soyons pleins de vie, et il nous dit le secret de la vie : nous n'arrivons à la posséder qu'en la donnant", a-t-il souligné.
François a également parlé des œuvres corporelles de la miséricorde, telles que décrites par Jésus dans l'Évangile.
"Si vous rêvez de la vraie gloire, non pas la gloire de ce monde qui passe mais la gloire de Dieu, c'est le chemin à suivre", a-t-il dit. "Lisez le passage de l'Évangile d'aujourd'hui, réfléchissez-y. Car les œuvres de miséricorde rendent gloire à Dieu plus que toute autre chose".
Il a également encouragé les gens à se demander s'ils mettent ces œuvres en pratique. "Est-ce que je fais quelque chose pour quelqu'un dans le besoin ? Ou est-ce que je fais le bien seulement pour mes proches et mes amis ? Est-ce que j'aide quelqu'un qui ne peut rien me donner en retour ? Suis-je l'ami d'une personne pauvre ? Je suis là, vous dit Jésus, je vous attends là où vous pensez le moins et où vous ne voulez peut-être même pas regarder : là, dans les pauvres".
Après la messe, le pape François a prononcé son discours de l'Angélus dominical depuis une fenêtre donnant sur la place Saint-Pierre. Il a réfléchi à la fête du Christ Roi, qui marque la fin de l'année liturgique.
Il est l'Alpha et l'Omega, le commencement et l'accomplissement de l'histoire ; et la liturgie d'aujourd'hui se concentre sur l'"omega", c'est-à-dire sur le but final", a-t-il déclaré.
Le pape a expliqué que dans l'Évangile de Saint Matthieu, Jésus fait son discours sur le jugement universel à la fin de sa propre vie terrestre : "Celui que les hommes s'apprêtent à condamner, est en réalité le juge suprême".
"Dans sa mort et sa résurrection, Jésus se montrera comme le Seigneur de l'histoire, le Roi de l'univers, le Juge de tous", a-t-il dit.