Dans leur déclaration collective, les évêques ont exhorté le gouvernement à privilégier "le dialogue et le consensus national dans le strict respect de l'ordre constitutionnel".
"Nous, évêques de la République centrafricaine, condamnons toute alliance politico-militaire visant à déstabiliser le système démocratique, à paralyser la vie sociopolitique et économique et à porter atteinte à la paix et au bien-être du peuple centrafricain", ont déclaré les membres de la CECA dans leur déclaration du 19 décembre, partagée avec ACI Afrique.
Dans le rapport du 4 janvier, Mgr Aguirre Muñoz souligne "l'agressivité de ces mercenaires, qui sont à la recherche de ressources naturelles et de richesses. ”
Les soldats du gouvernement de la RCA ont fui Bangassou après avoir résisté à l'offensive des rebelles pendant "plusieurs heures", dit l'évêque avant de s’interroger, "Comment pouvez-vous donner un regard tendre au milieu de tant de violence ?
Le siège de la ville, qui borde la République démocratique du Congo (RDC), a eu lieu le 3 janvier, alors que le diocèse catholique de Bangassou "avait lancé plusieurs projets de reconstruction".
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"Maintenant, nous allons devoir en recommencer beaucoup. Il y a beaucoup de traumatismes qui doivent être guéris", déplore Mgr Aguirre Muñoz dans l’article du 4 janvier de l'Agenzia Fides, le service d'information de Propaganda Fide.
L'Ordinaire de Bangassou ajoute : "Le Christ souffrant est derrière chaque choc post-traumatique".
Au milieu de la violence et de l'insécurité, le peuple de Dieu en RCA est "toujours là ; les pauvres n'ont pas bougé, ni le Christ qui habite en eux", dit l'évêque missionnaire combonien.
"La communauté chrétienne va continuer à grandir et nous allons continuer à grandir avec elle", dit l'évêque, qui lance un appel à la prière pour son diocèse et le peuple de Dieu en RCA.