Cap, 27 janvier, 2021 / 10:35 (ACI Africa).
Un archevêque sud-africain a décrit la distanciation physique au milieu de la deuxième souche de COVID-19 comme "l'un des aspects les plus douloureux de la pandémie".
Dans sa réflexion du mercredi 27 janvier, Mgr Stephen Brislin déclare que les restrictions semblent aller "contre la nature humaine" qui cherche à être physiquement proche de ceux qui sont malades.
"L'un des aspects les plus douloureux de la pandémie, et qui se rebelle contre la nature humaine, est que nous n'avons pas pu rendre visite à nos proches à l'hôpital, même s'ils sont sur leur lit de mort", déclare Mgr Brislin dans une réflexion vidéo obtenue par ACI Afrique.
L'archevêque de l'archidiocèse du Cap en Afrique du Sud ajoute : "Il est important pour nous d'être avec ceux que nous aimons lorsqu'ils souffrent, même si nous ne pouvons pas soulager leur souffrance et même si nous ne pouvons pas trouver les mots pour les réconforter. Le simple fait d'être présent, de tenir une main, de s'essuyer le front, est important pour nous et apporte un grand réconfort à celui qui est malade".
Alors que la pandémie oblige les gens à se fier à la technologie par le biais de l'interaction virtuelle, un phénomène qui semble "pratique, bon marché et efficace", Mgr Brislin affirme que ce contact virtuel "n'est pas la même chose que d'être avec des gens lors d'une réunion physique".