"Nous souhaitons travailler à remodeler l'avenir de la vision et de la mission d'AJAN en tenant compte des signes des temps, des Préférences Apostoliques Universelles (PAU) de la Compagnie de Jésus, des Objectifs de Développement Durable (SDG) et des priorités de la Santé Publique Mondiale. Les jeunes seront au centre de notre mission", a déclaré le directeur d'AJAN.
Pour préparer l'Assemblée, qui aura lieu à Nairobi, le secrétariat d'AJAN a organisé des réunions virtuelles avec les différentes personnes impliquées dans le processus d'organisation, planifiant l'événement de février en collaboration avec les centres de terrain depuis deux mois.
"Nous avons veillé à ce que tous les besoins soient pris en compte dans le respect des protocoles gouvernementaux concernant la prévention du COVID-19. Des outils pertinents pour une préparation immédiate ont été envoyés aux centres et le secrétariat est heureux de leur participation", déclare le père Matambura.
Le Père Orobator a exprimé la nécessité pour l'organisation de "rester flexible pour s'adapter aux temps, contextes et circonstances changeants".
"AJAN travaille pour aider les jeunes qui représentent une part importante de la population africaine, soit environ 60 % de la population totale. Il doit donc mettre la jeunesse au premier plan de ses activités et de ses programmes", a déclaré le clerc jésuite.
Abonnez-vous à notre newsletter quotidienne
Utilisez le formulaire ci-dessous pour nous indiquer où nous pouvons envoyer les dernières actualités d'ACI Afrique.
Il a ajouté : "Les jeunes doivent être porteurs du message de prévention contre le VIH. AJAN doit faire d'eux les ambassadeurs du changement que nous espérons voir".
L'organisation a bien réussi à entreprendre des recherches, note le père Orobator et souligne la nécessité de mettre à la disposition du public les informations recueillies grâce à ces recherches.
"La recherche est un outil important pour le plaidoyer. Elle permet aux gens de faire des changements de politique. Cependant, les résultats de la recherche ne sont utiles que lorsqu'ils sont publiés et diffusés aux personnes impliquées dans la défense des interventions et des changements nécessaires", poursuit-il, "C'est quelque chose qu'AJAN doit améliorer".
Le plus grand problème auquel l'organisation est confrontée est d'obtenir des ressources pour mener à bien son initiative, ce qui, selon le père Orobator, peut être résolu en diversifiant ses sources.
"Il est nécessaire de diversifier les sources de financement et de ne pas dépendre uniquement des donateurs extérieurs. Outre le soutien direct des Jésuites, AJAN devrait explorer d'autres sources", dit-il, et suggère "Une des manières qui a été utilisée est la liquidation de certains actifs pour générer des ressources financières, mais nous devons identifier d'autres moyens".
Son espoir pour les cinq à dix prochaines années, dit-il, est de voir l'AJAN se redéfinir "à la lumière des signes des temps".
"Le monde est témoin d'une augmentation du fardeau de la maladie, des inégalités et des injustices, et il y a un manque croissant d'accès aux médicaments et aux soins pour les pauvres. L'AJAN doit renforcer son rôle de défenseur de la santé publique car actuellement, la santé et la justice sociale sont aussi des questions de droits", déclare le président de la conférence continentale des jésuites dans le rapport publié le 27 janvier.