"Face à tout cela, Jésus nous annonce que Dieu n'est pas une idée ou une doctrine abstraite, mais que Dieu est celui qui se "contamine" avec nos blessures humaines et n'a pas peur d'entrer en contact avec nos blessures".
Il a poursuivi : "'Mais, Père, que dis-tu ? Que Dieu se contamine lui-même ? Je ne dis pas cela, c'est Saint Paul qui l'a dit : il s'est fait péché. Celui qui n'était pas pécheur, qui ne pouvait pas pécher, s'est fait péché. Regardez comment Dieu s'est contaminé pour s'approcher de nous, pour avoir de la compassion et pour nous faire comprendre sa tendresse. Proximité, compassion et tendresse".
Il a suggéré que nous pouvons surmonter notre tentation d'éviter la souffrance des autres en demandant à Dieu la grâce de vivre les deux "transgressions" décrites dans la lecture de l'Evangile du jour.
"Celle du lépreux, pour que nous ayons le courage de sortir de notre isolement et, au lieu de rester là et de nous apitoyer sur notre sort ou de pleurer sur nos fautes, de nous plaindre, et au lieu de cela, allons vers Jésus tel que nous sommes : "Jésus, je suis comme ça". Nous ressentirons cette étreinte, cette étreinte de Jésus qui est si belle", a-t-il dit.
"Et puis la transgression de Jésus, un amour qui va au-delà des conventions, qui surmonte les préjugés et la peur de s'impliquer dans la vie des autres. Apprenons à être des transgresseurs comme ces deux-là : comme le lépreux et comme Jésus".
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S'exprimant après l'Angélus, le pape François a remercié ceux qui s'occupent des migrants. Il a déclaré qu'il se joignait aux évêques de Colombie pour remercier le gouvernement d'avoir accordé un statut protégé - via un statut de protection temporaire - à près d'un million de personnes qui ont fui le Venezuela voisin.
Il a ajouté : "Ce n'est pas un pays développé super riche qui fait cela... Non, c'est un pays qui a beaucoup de problèmes de développement, de pauvreté et de paix... Presque 70 ans de guérilla. Mais avec ce problème, ils ont eu le courage de se pencher sur ces migrants et de créer ce statut. Merci à la Colombie".
Le pape a noté que le 14 février est la fête des Saints Cyrille et Méthode, les co-patrons de l'Europe qui ont évangélisé les Slaves au neuvième siècle.
"Que leur intercession nous aide à trouver de nouveaux moyens de communiquer l'Evangile. Ces deux personnes n'ont pas eu peur de trouver de nouvelles façons de communiquer l'Évangile. Et par leur intercession, puissent les églises chrétiennes grandir dans leur désir de marcher vers la pleine unité tout en respectant les différences", a-t-il dit.
Le pape François a également fait remarquer que le 14 février est la Saint-Valentin.
"Et je ne peux pas manquer aujourd'hui, jour de la Saint Valentin, d'adresser une pensée et une salutation aux fiancés, à ceux qui sont amoureux. Je vous accompagne de ma prière et je vous bénis tous", a-t-il dit.
Il a ensuite remercié les pèlerins d'être venus sur la place Saint-Pierre pour l'Angélus, en indiquant les groupes de France, du Mexique, d'Espagne et de Pologne.
"Nous commençons le Carême mercredi prochain. Ce sera un moment favorable pour donner un sens de foi et d'espoir à la crise que nous vivons", a-t-il déclaré.
"Et avant, je ne veux pas oublier : les trois mots qui nous aident à comprendre le style de Dieu. N'oubliez pas : proximité, compassion, tendresse".