Un addendum à l'article 17 du code pénal stipule que si le condamné, pendant sa peine, "s'est comporté de manière à impliquer son repentir et a participé avec profit au programme de traitement et de réinsertion", sa peine peut être réduite de 45 à 120 jours pour chaque année de la peine purgée.
Il ajoute qu'avant de commencer sa peine, le délinquant peut établir un accord avec le juge pour un programme de traitement et de réinsertion avec l'engagement spécifique d'"éliminer ou d'atténuer les conséquences du délit", par des actions telles que la réparation des dommages ou la réalisation d'un travail social volontaire, "ainsi que des conduites visant à promouvoir, si possible, la médiation avec la personne lésée".
L'article 376 est remplacé par un nouveau libellé indiquant que le prévenu arrêté ne sera pas menotté lors du procès, d'autres précautions étant prises pour éviter toute évasion.
Le pape François a également déclaré que, en complément de l'article 379, si toutefois le prévenu ne peut assister à l'audience pour "empêchement légitime et grave, ou si, en raison d'une infirmité mentale, il n'est pas en mesure de pourvoir à sa propre défense", l'audience sera suspendue ou reportée.
Si le défendeur refuse d'assister à une audience du procès, sans avoir un "empêchement légitime et sérieux", l'audience se poursuivra comme si le défendeur était présent, et il sera représenté par l'avocat de la défense.
Un autre changement est que le jugement du tribunal dans un procès peut être rendu avec le défendeur "in absentia" et sera traité de la manière habituelle.
Ces changements peuvent affecter le procès imminent du Vatican contre la femme italienne de 39 ans, Cecilia Marogna, qui a été accusée de détournement de fonds, ce qu'elle nie.
En janvier, le Vatican a annoncé qu'il avait abandonné une demande d'extradition de Marogna de l'Italie vers le Vatican, et a déclaré qu'un procès contre elle s'ouvrirait bientôt.
La déclaration du Vatican a noté que Marogna avait refusé de se présenter pour un interrogatoire pendant l'enquête préliminaire, mais que le tribunal avait abandonné l'ordre d'extradition pour lui permettre "de participer au procès au Vatican, sans la mesure préventive en cours contre elle".
La question de savoir si Marogna, qui a porté plainte devant les tribunaux italiens pour des crimes présumés commis contre elle lors de son arrestation en octobre dernier, sera présente pour se défendre au procès du Vatican reste ouverte.