Lagos, 22 février, 2021 / 10:14 (ACI Africa).
Trois ans après l'enlèvement de Leah Sharibu de son école à Dapchi, dans l'État de Yobe, au sein du diocèse catholique de Maiduguri au Nigeria, l'archevêque de Lagos a appelé le chef de l'État du pays à "faire tout ce qui est en son pouvoir ... pour obtenir sa libération".
Dans une déclaration faite le samedi 20 février par le directeur des communications sociales de l'archidiocèse de Lagos, le père Anthony Godonu, Mgr Alfred Adewale Martins déclare qu'"il est triste" que l'écolière nigériane soit toujours en captivité trois ans après avoir été enlevée par les insurgés de Boko Haram.
Mgr Adewale exhorte le président Muhammadu Buhari à "faire tout ce qui est en son pouvoir en tant que commandant en chef des forces armées du Nigeria, celui dont toutes les autres agences de sécurité reçoivent leurs ordres, pour obtenir sa libération".
Leah fait partie des 110 filles enlevées à l'école publique de filles scientifiques et techniques (GGSTC) de Dapchi, dans l'État de Yobe, par des membres de la milice Boko Haram le 19 février 2018.
Si la plupart des filles ont été libérées le mois suivant, le 10 mars 2018, Leah, âgée de 14 ans au moment de son enlèvement, n'a pas retrouvé sa liberté pour avoir refusé de se convertir à l'islam. Cinq autres filles sont mortes en captivité, selon les rapports.