Bruxelles et ses membres dans la région des Grands Lacs d'Afrique "se joignent à l'appel du
Secrétaire général des Nations Unies, au gouvernement de la République démocratique du Congo pour enquêter rapidement sur cette odieuse prise pour cible de cette mission conjointe des Nations Unies sur le terrain".
Pour les dirigeants de ce mouvement de 120 membres, "ce terrorisme, longtemps critiqué par les membres du réseau Pax Christi dans la région des Grands Lacs à l'Est de la République démocratique du Congo, vient d'atteindre son paroxysme au début de l'année 2021".
"Actuellement, ce fléau insidieux qui envahit le territoire congolais depuis trente ans n'épargne personne. Presque chaque semaine, il y a des attaques et des pertes de vies humaines innocentes", déplorent les responsables de Pax Christi, qui ajoutent : "En effet, dans les villages comme dans les villes, les assassinats, les enlèvements, les vols à main armée et autres actes de terrorisme sont devenus légion".
Ils ajoutent : "Des groupes armés naissent régulièrement et pillent les biens des populations, faisant d'innombrables victimes".
Dans la déclaration du 4 mars, les responsables du mouvement catholique expriment leur soutien aux "jeunes membres" des clubs de paix supervisés par l'ONG Africa Reconciled, ainsi qu'aux membres de Pax Christi "qui continuent à promouvoir la paix, la sécurité, la lutte contre le crime organisé, l'unité, la cohabitation pacifique et la réconciliation".
"Avec la société civile, ils continuent d'appeler les autorités congolaises et la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour éradiquer les groupes armés qui endeuillent la population et étouffent l'économie nationale", déclarent les responsables en faisant référence aux clubs de paix et aux membres de Pax Christi.
Les responsables du mouvement pacifiste, vieux de 76 ans, regrettent cependant que malgré les efforts de leurs collaborateurs, "aucun résultat substantiel n'ait été observé sur les terres où la situation est plutôt de mauvaise à pire".
Les responsables de Pax Christi font partie des acteurs religieux qui ont récemment condamné l'assassinat du diplomate italien de 43 ans, présenté comme un partisan des missionnaires et des volontaires de la nation centrafricaine.
Le pape François a salué le "témoignage exemplaire" de l'ambassadeur italien, et le "service expert et généreux" du policier, tous deux tués dans l'attentat du 22 février.