Le Kenya a enregistré 122 040 cas de virus, dont 2 023 décès et 90 376 guérisons. Depuis janvier, le pays connaît une augmentation rapide des nouveaux cas positifs de COVID-19.
Le 12 mars, les autorités du pays ont confirmé la recrudescence des nouveaux cas positifs et des décès comme faisant partie de la troisième vague de la pandémie dans ce pays d'Afrique de l'Est.
Dans leur déclaration du 23 mars, signée par l'archevêque Anthony Muheria de l'archidiocèse catholique de Nyeri, les membres de l'Interfaith Council invitent les Kényans à faire preuve de prudence face à la troisième vague du coronavirus.
"En cette période où la menace est à son comble, nous devons être encore plus exigeants et stricts dans toutes les mesures préventives, déjà émises par l'Interfaith Council et le ministère de la Santé dans nos lieux de culte", disent-ils.
"De nombreuses infections ont lieu dans le cadre de funérailles", indiquent les représentants des chefs religieux du Kenya, qui appellent le peuple de Dieu du pays à "éviter d'assister aux funérailles, sauf pour les parents proches".
Ils demandent que le nombre d'assistants aux funérailles ne dépasse pas 100 personnes et appellent les chefs religieux qui président les cérémonies d'enterrement à insister sur le respect des directives du Conseil et des mesures publiées par le ministère de la Santé pendant les jours de préparation et pendant les funérailles elles-mêmes.
Les membres du Conseil exhortent également les chefs religieux à faire respecter la distance sociale dans les lieux de culte, le nettoyage des mains avant les célébrations, la désinfection et le port de masques pour toutes les personnes participant à un culte public.
Dans la perspective des célébrations de la Semaine sainte et de Pâques, les membres du Conseil interconfessionnel déclarent : "De manière particulière, au cours des prochaines semaines où plusieurs traditions religieuses ont des périodes solennelles, tous les rassemblements doivent respecter ces directives et aucune procession ou veillée nocturne n'est autorisée."
Ils encouragent également à se faire vacciner contre le COVID-19 en disant : "Nous demandons instamment aux chefs religieux d'encourager notre population, en particulier les personnes âgées, à prendre ce deuxième bouclier de protection en allant se faire vacciner."
Le vaccin, qui est arrivé dans le pays le 3 mars, "aidera grandement à contenir la propagation des infections", disent-ils.