Nairobi, 26 avril, 2021 / 12:11 (ACI Africa).
Les célébrations liturgiques vivantes qui donnent un espace aux jeunes pour participer à la vie de l'église en Afrique expliquent le nombre croissant de vocations sur le continent, a déclaré un membre des Missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus (MCCJ).
Dans une interview à la veille de la Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, célébrée le dimanche 25 avril, le Secrétaire Général pour la Formation des Missionnaires Comboniens, le P. Elias Essognimam Sindjalim, aurait dit : "Certains disent que les Africains entrent dans la vie religieuse à cause de la pauvreté. Je pense que le véritable humus pour les vocations est la vivacité et la vitalité des églises locales africaines, dans lesquelles les jeunes trouvent un espace pour la croissance de leur foi."
"Même si cette motivation de fuite de la pauvreté peut exister chez certains candidats, elle est purifiée dans le long processus de formation combonienne", note le P. Elias dans le rapport d'interview du samedi 24 avril qui met en évidence l'état des vocations dans l'Ordre Religieux fondé par Saint Daniele Comboni.
Historiquement, les vocations africaines pour l'Institut provenaient "presque exclusivement" des paroisses animées par les missionnaires comboniens, une situation qui, selon le P. Elias, a changé.
"Les jeunes qui demandent à devenir Comboniens viennent désormais aussi de paroisses non comboniennes, à cause de la mondialisation, mais surtout comme résultat du service d'animation missionnaire réalisé à travers les revues missionnaires et la promotion vocationnelle sur lesquelles notre Institut a investi ainsi que par les ministères sociaux", dit l'ecclésiastique d'origine togolaise dans le rapport obtenu par ACI Afrique.