En raison de la situation, le père Fonseca déclare que l'église s'efforce d'aider ceux qui ont été touchés par la guerre d'une manière ou d'une autre et qui dépendent principalement de l'aide extérieure, ajoutant que c'est une réalité à laquelle les habitants de la région doivent s'habituer. "Notre vie a tellement changé qu'être prêtre, c'est comme être l'un des prestataires de services d'urgence. Il s'agit d'être de garde 24 heures sur 24 et de s'investir corps et âme dans cette lutte car, à la fin de la journée, nous pouvons au moins dire que nous sommes toujours en vie", déclare le père Fonseca, qui conseille aux membres de l'église de faire preuve de souplesse pour faire face à la situation sécuritaire volatile et prolongée.
D'après son expérience, le ministère des prêtres dans la région ne se limite pas à l'assistance spirituelle, mais ils sont également devenus des militants, des psychologues, des secouristes, des fournisseurs de denrées alimentaires, des bénévoles de Caritas, entre autres.
Le prêtre mozambicain explique que la situation les a surpris à un moment où ils n'étaient pas préparés à y faire face, ce qui leur a rendu la vie difficile avec la propagation et l'infection du COVID-19 déjà existantes.
La situation au Mozambique a attiré non seulement des chefs spirituels de la région, mais aussi des dirigeants politiques du monde entier.
Les membres du Parlement européen ont récemment exprimé leur inquiétude quant à ce qui se passe dans la région de Cabo Delgado, qu'ils qualifient d'"extrêmement préoccupante".
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Ils ont appelé les États membres de l'UE à montrer l'exemple et à intervenir dans la situation en sortant le Mozambique de l'impasse.
Le père Fonseca est l'un des nombreux représentants de l'église qui, de manière disparate, font tout leur possible pour aider les personnes touchées par la violence, la guerre et l'instabilité dans la région de Cabo Delgado.
Leur rôle consiste à soigner les blessés et à aider les gens à retrouver les membres de leur famille qui ont été déplacés par le violent conflit. L'ecclésiastique affirme qu'ils dépendent fortement de la prière de tous ceux qui suivent la situation dans le nord du Mozambique.
Les responsables de l'AED ont travaillé en étroite collaboration avec des philanthropes et des chefs spirituels comme le Père Fonseca pour soulager la situation de guerre dans le diocèse catholique de Pemba et au Mozambique en général.
Les dirigeants de l'Église catholique ont participé activement à des œuvres caritatives visant à rendre plus confortable la vie des personnes touchées par les conflits religieux au Mozambique. Elle l'a fait par des actions telles que la construction de maisons sécurisées.
Il est actuellement prévu de construire d'autres maisons, un projet qui impliquera l'Église catholique et d'autres partenaires partageant les mêmes idées.
D'autres évêques catholiques de la région d'Afrique australe ont également tendu la main et prié pour le Mozambique dans la crise qu'il traverse.
"La Conférence des évêques catholiques d'Afrique australe (SACBC) a décidé d'une visite de solidarité à l'évêque de Pemba du 2 au 4 décembre", déclare Mgr José Luis Ponce de León, évêque de Manzini au Swaziland.
Dans le rapport partagé avec ACI Afrique, le Père Fonseca déclare : " Nous voulons remercier la fondation pontificale AED International pour son soutien et son accompagnement dans nos vies depuis les premiers moments de la crise, ici dans le diocèse de Pemba. ”
"Nous sommes profondément reconnaissants à l'association caritative pour ses efforts afin d'être toujours proche de nous. Aujourd'hui, nous savons à quel point vous nous aimez et vous vous souciez de notre peuple. Que Dieu bénisse votre misión", conclut le père Fonseca.