Il a déclaré : "En outre, le crescendo de haine et de violence qui affecte diverses villes d'Israël est une grave blessure pour la fraternité et la coexistence pacifique entre les citoyens, qui sera difficile à guérir s'il n'y a pas une ouverture immédiate au dialogue."
"Je me demande : où mèneront la haine et la vengeance ? Pensons-nous vraiment que nous allons construire la paix en détruisant l'autre ?".
Il a lancé un appel au calme dans la région, exhortant les dirigeants locaux et la communauté internationale à contribuer à garantir la paix.
"Prions sans cesse pour qu'Israéliens et Palestiniens trouvent le chemin du dialogue et du pardon, pour être de patients bâtisseurs de paix et de justice, s'ouvrant, pas à pas, à une espérance commune, à une coexistence entre frères", a-t-il dit, avant de réciter un Ave Maria pour les victimes du conflit, notamment les enfants.
Le pape a prononcé son discours Regina Coeli, retransmis en direct, devant une fenêtre donnant sur la place Saint-Pierre, où se tenaient des pèlerins portant des masques pour éviter la propagation du COVID-19.
Il a réfléchi à la lecture de l'Évangile (Marc 16, 15-20) pour la solennité de l'Ascension du Seigneur, qui est célébrée le dimanche en Italie et dans d'autres pays, mais le jeudi au Vatican.
Il a déclaré : "Habituellement, comme nous le savons, les scènes d'adieu sont tristes, elles donnent à ceux qui restent un sentiment de perte, d'abandon ; mais cela n'arrive pas aux disciples. Malgré leur séparation du Seigneur, ils ne sont pas inconsolables, au contraire, ils sont joyeux et prêts à partir comme missionnaires dans le monde."
Comme les disciples, a-t-il dit, nous devons nous aussi nous réjouir de voir Jésus monter au ciel, car l'Ascension achève sa mission parmi nous.
Pointant vers le haut, le pape a déclaré avec insistance : "Il est le premier homme à entrer au ciel, car Jésus est homme, vrai homme, il est Dieu, vrai Dieu ; notre chair est au ciel et cela nous donne de la joie."
"A la droite du Père siège maintenant un corps humain, pour la première fois, le corps de Jésus, et dans ce mystère, chacun de nous contemple sa destination future. Ce n'est pas du tout un abandon ; Jésus reste pour toujours avec les disciples, avec nous."