Ouagadougou, 06 décembre, 2019 / 3:50 (ACI Africa).
La Commission Justice et Paix (CJP) de la Conférence épiscopale du Burkina Faso et du Niger s'est fermement engagée à défendre les droits des pauvres et des opprimés en promouvant l'unité et la solidarité de la population dans un contexte où les attaques terroristes visant les chrétiens, y compris ceux rassemblés pour le culte, se multiplient.
« Plusieurs fois, sur notre continent en particulier, il y a des situations où, malheureusement, des innocents sont écrasés, leurs droits sont bafoués. Cette commission veut être la voix des sans-voix. Elle veut parler au nom des faibles », a déclaré Mgr Alexandre Yikyi Bazié, évêque auxiliaire de Koudougou, lors de l'inauguration du nouveau siège du CJP au Burkina Faso, mardi 3 décembre.
« Nous nous engageons à travailler ensemble, unis et responsables, avec toutes les institutions qui travaillent dans ce sens. Ensemble, nous voulons revitaliser le processus, parce qu'aujourd'hui le Burkina Faso en a plus que jamais besoin », a ajouté l'évêque qui dirige la Commission épiscopale Justice et Paix.
Au cours de l'événement, le prélat burkinabé a souligné l'importance d'avoir une approche multi agences dirigée par l'Église pour la sauvegarde des droits de tous les peuples: « Cette coopération pourrait aussi se faire au sein de l'Église par la création d'une commission pour la prévention et la gestion des conflits et un laboratoire scientifique pour la vérité et la paix ».
Le CJP du Burkina Faso est devenu autonome en 2003 après avoir fait partie de l'Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) pendant des années.