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le Pape François: La dégradation de l'écosystème est "un résultat clair du dysfonctionnement économique"

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Le pape François a déclaré vendredi que la dégradation de l'environnement est "un résultat clair du dysfonctionnement économique".

Dans un message du 4 juin marquant le lancement de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, le pape a souligné l'importance de protéger l'environnement et de réformer l'économie mondiale.

"La situation environnementale actuelle nous appelle à agir maintenant de toute urgence pour devenir des intendants toujours plus responsables de la création et pour restaurer la nature que nous avons endommagée et exploitée pendant trop longtemps", a déclaré le pape.

"Sinon, nous risquons de détruire la base même dont nous dépendons. Nous risquons des inondations et la faim et de graves conséquences pour nous-mêmes et pour les générations futures."

Son message était adressé à Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), et à Qu Dongyu, directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

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Dans ce message, transmis par vidéo par le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, le pape a évoqué la Journée mondiale de l'environnement, qui aura lieu le 5 juin.

Il a déclaré que la célébration aurait une "signification particulière" à la lumière de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, qui a été approuvée par l'Assemblée générale des Nations unies en 2019 et s'étend de 2021 à 2030, date limite pour les Objectifs de développement durable des Nations unies.

Le pape a applaudi les initiatives visant à protéger l'environnement dans le monde entier.

"Cependant, a-t-il dit, nous sommes avertis qu'il nous reste peu de temps -- les scientifiques disent les 10 prochaines années, la durée de cette décennie de l'ONU -- pour restaurer l'écosystème, ce qui signifiera la restauration intégrale de notre relation avec la nature."

"Les nombreux 'avertissements' que nous connaissons, parmi lesquels on peut citer COVID-19 et le réchauffement climatique, nous poussent à prendre des mesures urgentes."

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Il a exprimé l'espoir que la 2021e Conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se tiendra à Glasgow, en Écosse, en novembre, connue sous le nom de COP26, "contribuera à nous donner les bonnes réponses pour restaurer les écosystèmes à la fois par une action climatique renforcée et par une diffusion de la conscience et de la conscience."

Citant l'encyclique de Benoît XVI de 2009, Caritas in veritate, il a déclaré : "Nous sommes également poussés à repenser nos économies. Nous avons besoin d'une 'réflexion plus approfondie sur le sens de l'économie et de ses objectifs, ainsi que d'une révision profonde et clairvoyante du modèle actuel de développement, afin d'en corriger les dysfonctionnements et les déviations.' La dégradation des écosystèmes est une conséquence évidente des dysfonctionnements économiques."

Il conclut : "Restaurer la nature que nous avons endommagée signifie, en premier lieu, nous restaurer nous-mêmes. Alors que nous accueillons cette Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, soyons compatissants, créatifs et courageux. Puissions-nous prendre la place qui nous revient en tant que "génération de la restauration".