Un collaborateur de l'ancien président Goodluck Jonathan, Ahmed Gulak, a été abattu la semaine dernière dans l'État d'Imo.
Selon le responsable des relations publiques de la police, M.Bala Elkana, "Le 30 mai 2021, vers 7h20, des bandits armés ont intercepté et attaqué un taxi Toyota Camry, transportant Ahmed Gulak et deux autres personnes, qui se rendaient à l'aéroport Sam Mbakwe pour prendre un vol".
Il a ajouté : "Six bandits armés qui circulaient à bord d'une Toyota Sienna ont intercepté, identifié et abattu Ahmed Gulak aux environs d'Umueze Obiangwu, dans la zone de gouvernement local de Ngor-Okpala, près de l'aéroport."
Selon un article publié jeudi 3 juin par le journalOwerriThisDay, des hommes armés ont envahi le quartier d'Orji à Owerri, tuant trois personnes en différents endroits. L'opération a duré plus d'une heure, alors que les hommes armés se déplaçaient dans la zone en tirant sporadiquement.
Dans leur déclaration du 8 juin, les représentants du CAN font référence à certains incidents de violence et de détention arbitraire dans l'État d'Imo : "Nous avons eu des cas de personnes tuées avec un abandon insouciant par ces agences de sécurité, y compris une jeune fille envoyée dans une tombe précoce à la porte du gouvernement de l'État d'Imo, un autre jeune homme assassiné pour avoir violé la règle du check-point, quoi que cela signifie, et tout récemment, un Nigérian basé en Allemagne abattu sur son chemin vers l'aéroport d'Owerri".
"La liste est sans fin. Sans parler des dizaines de jeunes arrêtés chaque jour et gardés au secret ; personne ne sait s'ils sont morts ou vivants", disent-ils dans leur déclaration signée par le président de la CAN pour le Sud-Est, Mgr Goddy Okafor.
Les représentants du CAN, qui comprennent également des membres de la Conférence des évêques catholiques du Nigeria (CBCN), posent la question suivante : "Dans le Nord-Est, où Boko Haram fait des ravages tous les jours, tuant les forces de sécurité et les bandits enlevant des centaines d'écoliers, chaque jeune du Nord a-t-il été étiqueté Boko Haram ou bandit ?"
"Pourquoi le Sud-Est a-t-il été choisi pour cet assaut ? "se demandent encore les chefs de l'Église, qui affirment que "trop, c'est trop".
Ils "condamnent également le silence des gouverneurs de la zone face aux atrocités et au génocide que les agents de sécurité commettaient."
Pour aller de l'avant, les dirigeants de l'Église déclarent : "Il est maintenant devenu impératif non seulement de mettre en garde les agences de sécurité, mais aussi de demander à nos gouverneurs de s'exprimer. Leur silence n'est pas bon du tout, car ils ont juré de protéger le peuple."