Sur son compte Twitter, elle a écrit que l'évêque de Luçon, Mgr François Jacolin, et le diocèse de Luçon "expriment leur profonde douleur et leur tristesse" à la suite de l'annonce du meurtre.
"Mgr Jacolin et le diocèse de Luçon partagent l'immense tristesse de sa famille et de toute la famille montfortaine", a-t-il ajouté.
Un juste est mort. Hommage au père #OlivierMaire qui aurait sans doute détesté que son assassinat nourrisse la polémique. Condoléances à tous ceux qui l'ont aimé. Condamnation totale du criminel qui a porté la main sur l'homme qui lui offrait son hospitalité. #Vendee pic.twitter.com/96cn7wAcjd
Selon France Info, le suspect du meurtre de Saint-Laurent-sur-Sèvre, commune du département de la Vendée, était déjà mis en examen dans le cadre de l'incendie de la cathédrale de Nantes en juillet 2020.
Reuters a rapporté que le suspect s'était rendu à la police.
Les médias français ont déclaré que le prêtre de 60 ans avait accueilli le suspect de 40 ans, identifié par les médias comme étant Emmanuel Abayisenga, dans la communauté de Saint-Laurent-sur-Sèvre après l'incendie.
L'incident a immédiatement déclenché une dispute politique, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, un parti anti-immigration, critiquant les autorités pour ne pas avoir expulsé le suspect, identifié sur les médias sociaux comme un homme d'origine rwandaise.
"En France, on peut être un immigrant illégal, mettre le feu à la cathédrale de Nantes, ne jamais être expulsé, puis récidiver en assassinant un prêtre", a-t-elle écrit sur Twitter.
Darmanin a rejeté la critique.
"Plutôt que d'exprimer sa compassion pour les catholiques qui ont accueilli ce meurtrier, Mme Le Pen polémique sans connaître les faits : cet étranger ne pouvait pas être expulsé malgré son arrêté d'expulsion tant que son contrôle judiciaire n'était pas levé", a-t-il répondu.