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Congrès eucharistique international "spirituellement édifiant" : Archevêque nigérian

Le Congrès eucharistique international qui vient de se terminer a été fructueux à de multiples égards, a déclaré un archevêque nigérian.

Dans une réflexion intitulée "Tous mes ressorts sont en toi" publiée sur Facebook le dimanche 12 septembre, Mgr Ignatius Kaigama souligne la valeur spirituelle de l'événement d'une semaine qui a débuté le 5 septembre. 

"Ce fut un congrès très fructueux, aux grâces étonnantes. Spirituellement exaltant et édifiant, c'était aussi un moment propice à la prière pour la guérison de notre monde blessé et d'une humanité exsangue", déclare Mgr Kaigama à propos de son expérience lors du 52e Congrès eucharistique international à Budapest, en Hongrie.

L'archevêque de l'archidiocèse d'Abuja au Nigeria raconte encore : " J'ai été impressionné par la participation enthousiaste des pèlerins : leur participation recueillie et priante aux messes, au sacrement de la réconciliation, aux programmes pour les jeunes et les familles. ”

Il souligne certains des moments spirituels les plus forts, notamment l'adoration où des jeunes étaient présents parmi les fidèles et la procession aux bougies du week-end. 

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"À la basilique Saint-Étienne, jeunes et adultes ont participé en grand nombre à plus de deux heures d'adoration solennelle du Seigneur dans le Saint-Sacrement, avec un excellent chœur de quarante personnes et un orchestre de vingt-cinq musiciens qui ont chanté des hymnes très vivants d'adoration eucharistique", se souvient Mgr Kaigama.

Il poursuit : " La procession des bougies eucharistiques du Parlement à la place des Héros après la messe du samedi 11 septembre était tout simplement magnifique, et une démonstration claire de la foi eucharistique. ”

Au cours de la célébration eucharistique qui a clôturé le Congrès eucharistique international, le dimanche 12 septembre, le pape François a encouragé les catholiques à passer plus de temps en adoration du Saint-Sacrement pour devenir plus semblables au Christ.

"Chers frères et sœurs, laissons notre rencontre avec Jésus dans l'Eucharistie nous transformer, tout comme elle a transformé les grands et courageux saints que vous vénérez", a déclaré le SaintPère dans son homélie.

Il a ajouté : "Nous faisons bien de passer du temps en adoration avant l'Eucharistie afin de contempler la faiblesse de Dieu. Prenons le temps de l'adoration ! ”

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Dans sa réflexion publiée sur Facebook le 12 septembre, Mgr Kaigama exprime une "immense gratitude" au Saint-Père, pour "ses paroles nous encourageant à connaître et à aimer Jésus plus profondément et, par sa grâce, à transformer l'humanité, minée par la pandémie de peur, d'anxiété, de violence et d'indifférence".

Le Congrès eucharistique international, note Mgr Kaigama, "nous a donné l'occasion de célébrer la beauté de l'Eucharistie en tant que source, centre et sommet de notre vie de catholiques".

"L'Eucharistie nous nourrit, nous guérit et nous lie et peut être un remède pour un monde qui souffre d'une déficience des valeurs morales, laissant le désespoir supplanter l'espoir, et certaines personnes s'efforçant de supprimer la présence de Dieu et d'étouffer sa voix ou prétendant enseigner, conseiller et réprimander Dieu, parce qu'elles croient en leur progrès scientifique", déclare l'archevêque nigérian.

Faisant référence au témoignage du 10 septembre du président de la République de Hongrie, János Áder, Mgr Kaigama déclare : "Le président montre sans aucun doute qu'il est un leader qui combine la politique avec une véritable spiritualité."

"C'était inspirant de le voir bien assis avec le vice-premier ministre et d'autres représentants du gouvernement plus d'une heure avant le début de la messe du samedi ainsi que de la messe de clôture du Saint-Père le dimanche", se souvient l'Ordinaire local de l'archidiocèse d'Abuja au Nigeria. 

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La présence des hauts fonctionnaires hongrois en dit long sur leur disposition spirituelle, a fait remarquer Mgr Kaigama, qui a ajouté : "Il n'est pas étonnant que, dans son témoignage, il ait dit, entre autres, que 'la recherche de Dieu signifie une fidélité active' et qu'il ait conseillé à tous d'utiliser de tout cœur les talents que le Seigneur leur a donnés".

"La beauté de la Hongrie ne réside pas seulement dans ses merveilleux points de repère historiques et géographiques, mais dans le fait que, malgré la tentative d'éclipse de leur culture et de leur foi chrétienne qui a duré 150 ans, la Hongrie n'a pas laissé sa culture et ses traditions être déracinées du christianisme. Elle est heureusement une nation chrétienne et le dit volontiers", a déclaré l'archevêque nigérian.

"Comme on souhaite que d'autres pays dont la civilisation a été très largement influencée par le christianisme puissent dire avec la même clarté et la même conviction catégorique que Dieu est numero uno, et qu'en raison de leurs racines chrétiennes, ils ont le devoir de promouvoir les valeurs divines lorsqu'ils élaborent des politiques et prennent des décisions d'ordre social, politique et éthique", déclare l'archevêque de 63 ans. 

Il poursuit en remerciant les nombreux bénévoles (jeunes femmes, jeunes hommes, adultes, hommes et femmes, servants de messe, scouts, travailleurs, etc.) "qui nous ont accueillis avec chaleur et charme dans leur beau pays et qui ont fait tout leur possible pour que notre séjour soit sans stress". 

La présence et l'allocution de Sa Sainteté Bartholomée 1, patriarche œcuménique de Constantinople, le 11 septembre dernier, avant la célébration eucharistique devant le parlement hongrois, à laquelle assistaient des dignitaires ecclésiastiques et étatiques, a été un bon geste de fraternité ecclésiastique, affirme le responsable de l'Église catholique qui a été ordonné évêque en avril 1995.

"Le Congrès eucharistique m'a laissé avec une conviction plus ferme que Jésus nous bénit et nous montre sa miséricorde dans l'Eucharistie", déclare Mgr Kaigama.

Il explique dans sa réflexion publiée le 12 septembre : " C'est un impératif eucharistique que nous devenions tous sincèrement enracinés en Dieu et transformés en êtres humains aimants et pacifiques, sans frontières ni barrières artificielles. ”