Les gouvernements, disent-ils encore, "doivent adopter des politiques et des réglementations qui garantissent : l'accès universel à une énergie propre et abordable, en particulier pour les 840 millions de personnes qui n'ont pas accès à l'électricité, l'expansion rapide de transports publics abordables, l'adaptation des bâtiments à l'efficacité énergétique et aux énergies renouvelables sur site".
Les gouvernements doivent également mettre en place des dispositions légales qui garantissent des systèmes alimentaires durables et éliminent l'utilisation de produits chimiques toxiques, disent-ils.
Les chefs religieux appellent également les gouvernements à "assurer la protection des droits des communautés autochtones et des défenseurs de l'environnement, dont la sécurité repose sur des écosystèmes sains".
Les gouvernements, disent-ils, doivent également mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles et "assurer une transition juste pour les travailleurs et les communautés menacés en améliorant les soins de santé, la formation et le placement professionnel et d'autres mesures de soutien".
S'adressant aux individus, les hauts responsables religieux déclarent : "Chaque personne est porteuse d'une étincelle divine, de dons uniques et de la responsabilité morale de faire de sa vie une bénédiction pour la Terre et tous les peuples.
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Ils invitent les particuliers à utiliser des énergies renouvelables et à adopter "un régime alimentaire largement ou entièrement à base de plantes".
Les responsables religieux ajoutent que les individus peuvent "se déplacer de manière durable, à pied, à vélo et en transports en commun, en évitant autant que possible les déplacements en voiture et en avion".
Les particuliers doivent également se défaire des combustibles fossiles et "investir dans des entreprises qui créent un avenir durable, et effectuer leurs opérations bancaires par l'intermédiaire d'institutions dont l'éthique reflète nos valeurs", affirment les chefs religieux.
Ils appellent en outre chaque personne à se joindre aux "efforts collectifs pour œuvrer en faveur de la justice climatique et environnementale."
De leur côté, les chefs religieux s'engagent à être "des modèles de leadership environnemental, en utilisant nos rituels, notre éducation religieuse, nos installations et les voix publiques de nos chefs spirituels, de nos membres et de nos fidèles".
Ils s'engagent également "à alimenter leurs propres installations avec une énergie 100 % renouvelable, dans la mesure du possible et dès que possible, afin de donner un exemple moral positif, selon un calendrier compatible avec la préservation d'un avenir à 1,5°C".
"Nous nous dirigerons résolument vers des pratiques alimentaires durables, largement basées sur les plantes, dans nos écoles religieuses, nos lieux de prière et de culte, nos cliniques et nos autres institutions", déclarent les responsables religieux de haut niveau, et promettent d'"aligner nos investissements sur nos valeurs en mettant fin au soutien des secteurs des combustibles fossiles et de l'agriculture/agro-industrie industrielle, ainsi que des banques qui financent ces industries."
Les chefs religieux promettent également d'investir dans des solutions climatiques et d'encourager les personnes dont ils ont la charge à participer à la transformation de la Terre par le biais de la sensibilisation, de l'éducation, de la formation professionnelle et d'autres moyens.