La préface, publiée par Vatican News le 31 octobre, figure dans un volume publié en version imprimée par la Libreria Editrice Vaticana à l'occasion de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique 2021 (COP26), qui se déroule actuellement à Glasgow, en Écosse.
Le livre électronique pourra être téléchargé gratuitement à partir du 12 novembre sur le site du Dicastère pour le développement humain intégral du Vatican.
Le texte comprend également un message d'introduction du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, un catholique qui a été premier ministre du Portugal de 1995 à 2002.
Il écrit : "C'est un moment de vérité. Si nous persistons dans nos vieilles habitudes d'inégalité, d'injustice, de haine et de domination aveugle sur la Terre, nous courons à la catastrophe. Tout comme nous avons besoin d'un cessez-le-feu sur les champs de bataille traditionnels, nous devons mettre fin à notre guerre contre la nature..."
"Faire la paix avec la nature doit être une priorité pour le 21e siècle. Le rétablissement de la pandémie offre une chance de s'éloigner de l'abîme."
Dans sa préface, le pape a déclaré que le nouvel e-book marquait "une conclusion appropriée" à l'année anniversaire de Laudato si', qui s'est achevée le 24 mai dernier.
Il s'est également réjoui de "l'impact positif" de l'encyclique au sein de l'Église catholique, des autres communautés chrétiennes et des groupes religieux.
"La crise actuelle doit nous inciter à 'transformer ce qui arrive au monde en notre souffrance personnelle et à découvrir ainsi ce que chacun de nous peut faire pour y remédier'", a-t-il écrit en citant Laudato si'.
"Elles sont aussi l'occasion pour nous de changer de vitesse, de changer nos mauvaises habitudes afin d'être capables de rêver, de cocréer et d'agir ensemble pour réaliser des futurs justes et équitables."
"Il est temps de développer une nouvelle forme de solidarité universelle qui soit fondée sur la fraternité, l'amour et la compréhension mutuelle : une solidarité qui valorise les personnes plutôt que le profit, une solidarité qui cherche de nouvelles façons de comprendre le développement et le progrès. Et donc, c'est mon espoir et ma prière que nous ne sortions pas de cette crise de la même manière que nous y sommes entrés."
