La voiture que conduisait le prêtre enlevé "n'a pas encore été retrouvée pour savoir exactement où l'incident a eu lieu", note le père Ibiyemi dans sa déclaration, et il ajoute que "les ravisseurs ont appelé pour faire des demandes."
"Avec la grâce de Dieu, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que notre frère revienne sain et sauf", a ajouté le père Ibiyemi dans sa déclaration du 8 décembre partagée avec ACI Afrique.
S'adressant à ACI Afrique le 8 décembre, le responsable de la communication du diocèse d'Ondo a déclaré qu'aucun détail n'avait été fourni par les ravisseurs "hormis la demande de rançon".
"Rien n'a vraiment été confirmé pour le moment, à part la demande de rançon. Le diocèse travaille avec la police sur cette question", a déclaré le Frère Samuel Job à ACI Afrique.
Le membre de l'Institut religieux des Salésiens de Don Bosco (SDB) a ajouté : "Une demande a déjà été faite mais elle n'est pas rendue publique pour des raisons de sécurité. Nous ne voulons pas intensifier les spéculations sur les médias sociaux pour donner un avantage aux supposés ravisseurs."
Le Daily Post, une publication nigériane, a fait état de l'enlèvement du père Ijayi sur l'autoroute Akure-Ikere, indiquant qu'une rançon de 20 millions de naira (48 650 dollars) est demandée pour la libération du prêtre catholique de 49 ans.
Dans le rapport du Daily Post, un membre de la famille aurait déclaré : "Le père Ajayi, qui venait d'Ikere-Ekiti dans l'Ekiti, se rendait à sa paroisse, St. Peter Claver, à Ilara-Mokin, dans la zone de gouvernement local d'Ifedore, dans l'État d'Ondo".
Le Nigeria est aux prises avec l'insécurité depuis 2009, date à laquelle l'insurrection Boko Haram a lancé des attaques ciblées dans le but de transformer la nation la plus peuplée d'Afrique en un État islamique.
Les membres du groupe islamiste ont organisé des attaques aléatoires contre diverses cibles, notamment des civils et des dirigeants politiques et religieux.
Lors de l'entretien accordé le 8 décembre à ACI Afrique, le Frère Job s'est exprimé sur l'insécurité croissante dans la nation la plus peuplée d'Afrique en déclarant : "Les cas d'enlèvements sont très nombreux dans le pays en ce moment. "