Abidjan, 21 janvier, 2020 / 5:22 (ACI Africa).
Alors que les électeurs de la Côte d'Ivoire, pays d'Afrique de l'Ouest, se préparent à se rendre aux urnes en octobre, les évêques catholiques du pays ont, à la fin de leur assemblée plénière, mis en évidence quatre questions qui doivent être abordées pour éviter une éventuelle crise post-électorale, en tête de liste, la réconciliation. Parmi les autres questions figurent le dialogue, l'indépendance de la commission électorale et le respect de la constitution du pays.
"La première condition qui doit être observée dans la préparation de ces élections doit être la réconciliation", peut-on lire en partie dans un message de la Conférence épiscopale de Côte d'Ivoire (CECCI) publié dans l'archidiocèse de Korhogo, lieu de l'assemblée plénière des évêques le dimanche 19 janvier.
Dans leur déclaration collective, les évêques ont expliqué que "la réconciliation présuppose, voire exige, le retour des exilés avec des garanties de sécurité et de réinsertion, la libération de tous les prisonniers politiques et de conscience, sans exception, et le dégel des avoirs".
Bien que les prélats applaudissent les efforts des dirigeants de leur nation pour encourager les citoyens à se réconcilier, ils appellent les dirigeants à s'efforcer de parvenir à une réconciliation collective.
"Tous les dirigeants politiques doivent s'inscrire dans cette dynamique, sans recourir à la violence comme solution aux problèmes", ont souligné les prélats ivoiriens dans leur déclaration.