"Partout la maladie et la mort, en particulier les enfants, les personnes âgées, les personnes à haut risque en raison des maladies chroniques et du COVID-19", indique le rapport de l'Agenzia Fides.
Depuis le début du mois de novembre 2020 jusqu'à la mi-juin 2021, l'ADCS et les congrégations religieuses relevant de l'éparchie ont contribué à sauver des vies affectées par la guerre, rapporte Agenzia Fides.
En raison de multiples contraintes, notamment les restrictions sécuritaires sur les mouvements et l'accès, la limite des retraits d'argent et la pénurie de fournitures de base sur le marché, l'aide humanitaire a été limitée aux villes et aux zones autour des routes principales, rapporte encore le service d'information de Propaganda Fide.
Dans le rapport du 19 janvier, le père Hagos indique que la situation au Tigré est encore aggravée par le blocus des transports terrestres et aériens.
" Comme d'autres organisations humanitaires, nous n'avons pas été en mesure de continuer à répondre aux urgences, d'atteindre les personnes touchées par la guerre et de soulager leurs souffrances ", déclare-t-il dans un rapport qu'il a partagé avec l'Agenzia Fides.
La situation en Éthiopie reste tendue 14 mois après le début d'une guerre qui s'est étendue au-delà de la région du Tigré où elle a débuté le 4 novembre 2020.
Les médias indiquent que les premiers signes de calme remontent à la période précédant Noël 2021, lorsque le Front populaire de libération du Tigré (TPLF) a déclaré un cessez-le-feu unilatéral et un retrait inconditionnel des régions Amhara et Afar.
Les médias indiquent en outre que le TPLF a annoncé son intention de retourner dans le Tigré et "d'ouvrir les portes à l'aide humanitaire", laissant ainsi espérer un premier soulagement pour les dizaines de milliers de civils que le conflit a contraints à mourir de faim ou à fuir.
Soulignant la situation désastreuse du Tigré, Agenzia Fides rapporte : "Il s'agit d'une crise humanitaire sans précédent, avec chaque jour qui passe, chaque heure qui passe, des centaines de victimes innocentes perdent la vie."
"Depuis le début des combats au Tigré, et en particulier depuis le 28 juin 2021 jusqu'à aujourd'hui, la guerre en cours, accompagnée de frappes aériennes indiscriminées avec des chasseurs, des hélicoptères et des drones, a provoqué une crise sans précédent. Attaques ethniques et massacres de civils, destruction de maisons et déplacement de millions de personnes, violence sexiste endémique, qui a détruit les familles et la vie des femmes et des filles, dévastation de l'économie, des institutions et des infrastructures sociales, destruction des patrimoines culturels et religieux", rapporte l'agence de presse, ajoutant : "Des millions de personnes sont psychologiquement détruites, terrifiées."