De plus, Mgr Brislin dit que la dispense peut être effectuée en cas de forte réticence de la part de la famille du non-catholique à se conformer à la forme catholique du mariage.
Il ajoute que puisque la cérémonie de mariage entre catholiques ou un catholique et un non catholique baptisé est sacramentelle, il conviendrait qu'elle soit célébrée à l'église paroissiale de l'une des parties catholiques.
Il explique : « Bien qu'un mariage entre un catholique et une personne non baptisée ne soit pas sacramentel, c'est néanmoins un événement religieux dans lequel le Seigneur est appelé à être témoin de l'échange du consentement. Un tel mariage doit ordinairement être célébré dans l'église du parti catholique.
"Dans des circonstances extraordinaires, une autorisation pourrait être accordée pour qu'un mariage soit célébré dans une église non catholique, à condition qu'un ministre pastoral catholique reçoive le consentement du couple au nom de l'Église", poursuit-il.
Dans sa lettre réglementaire du 10 mars, Mgr Brislin dit qu'une fois la cérémonie de mariage terminée, le prêtre responsable devrait prendre le plus de temps possible pour enregistrer les noms des parties dans le registre paroissial des mariages.
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« Le plus tôt possible après la célébration d'un mariage, le curé du lieu de la célébration ou celui qui le remplace, même si aucun des deux n'a assisté au mariage, inscrit au registre paroissial des mariages les noms des époux, des le ministre pastoral qui a assisté, et des témoins, et le lieu et la date de la célébration du mariage », dit-il.
Il recommande la réception du sacrement de confirmation pour les parties avant la cérémonie du mariage.
L'archevêque catholique sud-africain réfléchit également sur la période de carême et exhorte le peuple de Dieu sous sa responsabilité pastorale à participer à l'exercice en étant actif dans les activités liées à la période pénitentielle.
"Tous devraient participer aux exercices pénitentiels de l'Église pendant le carême aussi pleinement et aussi fréquemment que possible", déclare l' archevêque qui est à la tête de l'archidiocèse du Cap depuis décembre 2009.
La participation au carême, explique Mgr Brislin , « peut se faire par une assistance quotidienne à la messe et une communion fréquente, en participant au chemin de croix dans lequel nous méditons sur la passion et la mort de notre Sauveur, par des prières fréquentes et ferventes et en nous abstenant des luxes et des divertissements qui pourraient nous distraire de l'amour et du service de Dieu et du prochain.