Elle affirme que les sœurs carmélites présentes dans le pays ont pu renforcer l'éducation des enfants et des jeunes, et ajoute : "Les familles apprécient beaucoup la présence de notre communauté, notamment parce qu'elles trouvent ici un lieu de rencontre privilégié, surtout le week-end."
Elle raconte que dès le samedi, les enfants, les jeunes et les adultes se réunissent à la communauté pour l'instruction religieuse, les discussions sur la foi ou pour préparer la célébration eucharistique du dimanche.
D'autres personnes, dit-elle, se réunissent avant la célébration de la sainte messe du dimanche, et que beaucoup d'autres restent après la célébration eucharistique pour partager du temps avec les sœurs et les autres familles.
"Étant donné le manque d'activités sportives ou culturelles dans la région, les gens prennent grand plaisir à se retrouver ensemble", explique la Sœur catholique.
Selon elle, la souffrance des gens et leur désir de voir une nation réconciliée leur donnent la force de persévérer.
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"Même dans les périodes les plus difficiles que ce pays a connues, nous n'avons pas abandonné, mais nous avons trouvé une force encore plus grande. Nous avons continué à travailler pour la réconciliation. Nous sortons pour répondre aux besoins matériels de la population, en aidant les malades, en accueillant les réfugiés, en soutenant toutes ces personnes dans leurs souffrances. Toutes ces activités nous ont motivés à intensifier nos prières et à prier surtout pour la réconciliation dans ce pays", dit-elle.
Elle précise qu'au milieu de tout ce travail, les sœurs carmélites parviennent toujours à trouver un équilibre entre le service des gens et le maintien d'une vie contemplative.
"Nous étions convaincues que la vie contemplative est une façon de répondre à la tâche de réconciliation dans ce pays. Néanmoins, face aux très nombreux besoins que nous avons rencontrés, le grand défi que nous avons dû relever était sans aucun doute celui de ne pas négliger notre vie de prière", explique la Sœur missionnaire carmélite.
"Au cours de la journée, nous avons de nombreux moments forts consacrés à la prière, surtout le matin et la nuit, bien que nous fassions également une pause à midi pour prier ensemble. La vie contemplative continue à être une réponse au nom de l'Église et du monde", dit-elle, et elle ajoute : "Pour nous, la prière est la nourriture qui nous permet de continuer à fournir le soutien spirituel et matériel dont les gens ont besoin. En même temps, c'est pour nous un moment de renouvellement physique et spirituel."
AED International rapporte que les Carmélites de l'Enfant Jésus sont régulièrement soutenues par des fondations caritatives afin qu'elles poursuivent leur apostolat, notamment avec la construction d'une chapelle et d'une maison pour leurs Sœurs à Bujumbura, la capitale économique et commerciale du Burundi.