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Burkina Faso: l'Eglise reprend ses pèlerinages à l'étranger avecc la révision du protocole COVID-19

Mgr Paul Yemboaro Ouédraogo (au centre) s'adressant aux journalistes, jeudi 2 avril, au Burkina Faso. Mgr Paul Yemboaro Ouédraogo (au centre) s'adressant aux journalistes, jeudi 2 avril, au Burkina Faso.

La Commission épiscopale pour les pèlerinages catholiques et les congrès eucharistiques (CEPCE) au Burkina Faso a annoncé la reprise des pèlerinages internationaux après que la nation ouest-africaine ait révisé le protocole COVID-19.

S'adressant aux journalistes jeudi 21 avril, le président du CEPCE, Mgr Paul Yemboaro Ouédraogo, a souligné l'importance des pèlerinages et les conditions que les pèlerins doivent remplir pour participer à cet exercice spirituel.

"Le but de cette conférence de presse est d'annoncer officiellement la reprise des pèlerinages catholiques hors du Burkina Faso", a déclaré Mgr Ouédraogo.

L'Ordinaire du lieu de l'archidiocèse de Bobo-Dioulasso a indiqué que "depuis la fin de l'année 2019, le monde a été plongé dans une pandémie qui l'a mis à genoux, d'où la suspension de certaines activités religieuses."

"Aujourd'hui, le monde commence à s'adapter et à apprendre à vivre avec la maladie", a-t-il déclaré aux journalistes.

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L'archevêque de 73 ans a ajouté : "Maintenant, l'étau se desserre, les pays apprennent à vivre avec le COVID-19 avec certaines précautions, les sanctuaires sont de nouveau ouverts."

"Nous voulions aussi reprendre l'organisation des pèlerinages catholiques. C'était l'occasion de l'annoncer, de présenter en même temps quelques dispositions que nous prenons pour mieux organiser ces pèlerinages catholiques et aussi pour éviter certains abus qui ont été constatés", a déclaré aux journalistes l'archevêque catholique qui est à la tête de Bobo-Dioulasso depuis novembre 2010.

Il a souligné la nécessité d'une collaboration entre l'Eglise et ses partenaires dans l'organisation des pèlerinages.

L'archevêque burkinabé a ajouté : "Ce n'était pas toujours évident, mais aujourd'hui une démarche permet à la commission non seulement de promouvoir le pèlerinage catholique, de l'organiser, mais aussi d'accompagner les promoteurs et les agences qui veulent organiser des pèlerinages catholiques en précisant certaines conditions."

Pour organiser un pèlerinage catholique, a-t-il précisé, "les promoteurs privés doivent être catholiques et obtenir un agrément et une autorisation annuelle pour chaque pèlerinage."

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Il a poursuivi : "L'accompagnement spirituel des pèlerins est important et c'est pourquoi nous demandons aux promoteurs de toujours accepter un prêtre dans leur groupe de pèlerins car un pèlerinage qui n'est pas accompagné spirituellement perd nécessairement de sa valeur. Ce n'est pas du tourisme, ce n'est pas autre chose, c'est avant tout un acte de foi".

"Le pèlerinage est une prière et je souhaite que les promoteurs prennent en compte cet aspect", a déclaré Mgr Ouédraogo, avant d'ajouter : "Le pèlerinage s'effectue par la visite d'un lieu de sanctuaire lié à la célébration d'un mystère de la foi catholique ; ou par l'arrêt dans un lieu lié à des passages des Saintes Écritures."

Il a également présenté les destinations, les périodes, le nombre de places, le coût et les délais d'inscription des pèlerinages internationaux au Burkina Faso.

Pour sa part, le coordonnateur des pèlerinages à l'étranger, Thomas Baguemzanré, a déclaré : "La commission a agréé et autorisé cinq promoteurs à accompagner l'Église dans l'organisation de ces pèlerinages."

"Pour s'inscrire à un pèlerinage catholique, le pèlerin doit s'assurer que le pèlerinage figure soit sur la liste des pèlerinages organisés par la commission des pèlerinages, soit sur la liste des pèlerinages autorisés par la commission", a précisé M. Baguemzanré.

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