"Je pense que c'est parce que l'Église a tellement besoin d'un renouveau sacramentel - une reconnaissance du ministère de la réconciliation et du ministère de la miséricorde."
Les participants à la rencontre internationale ont entendu les interventions de l'archevêque Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, et du cardinal Raniero Cantalamessa, prédicateur de la maison pontificale.
Ils ont également assisté à la messe papale dans la basilique Saint-Pierre le dimanche de la Divine Miséricorde. Dans son homélie, le Pape François s'est adressé directement aux Missionnaires de la Miséricorde, en disant : "Si vous ne vous sentez pas pardonnés, n'accomplissez pas votre service de missionnaire de la miséricorde jusqu'à ce que vous ressentiez ce pardon. La miséricorde que nous avons reçue nous permet de dispenser une grande quantité de miséricorde et de pardon."
Depuis qu'ils ont été commissionnés au cours de l'Année de la Miséricorde, les Missionnaires de la Miséricorde ont mené des missions dans les paroisses du monde entier, avec un accent particulier sur le sacrement de la réconciliation.
Dans son discours de lundi, le pape a exhorté les prêtres à être des confesseurs généreux.
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"Pardonnez toujours. S'il vous plaît, pardonnez toujours", a-t-il déclaré. "Avec le pardon du Christ, on ne joue pas, on ne plaisante pas".
Le père Jean-Paul a déclaré à CNA : "Je pense que les gens oublient la réalité et la puissance des sacrements, en particulier le sacrement de pénitence. Quand les gens se tiennent à l'écart des sacrements - surtout, je crois, pendant la pandémie - et qu'ils commencent à revenir aux sacrements, on le sent."
"J'ai fait cette expérience en Confession. Vous sentez le soulagement des gens quand ils entendent les mots de l'absolution, quand ils sont pardonnés de leurs péchés, quand ils apportent ces péchés à Jésus-Christ pour qu'ils soient pardonnés. Vous sentez presque un soulagement tangible, viscéral, un lâcher prise de bagages, de ténèbres, qui sont enterrés devant Dieu, qui sont effacés dans la miséricorde de Dieu. Le péché est effacé. Le péché n'existe plus".
Il poursuit : "Lorsque nous apportons le péché devant Dieu et le confessons avec contrition, avec un ferme objectif d'amendement, le péché est oblitéré. Il n'existe plus. Il est dans la miséricorde de Dieu. Il est enterré. Il est pardonné."
"Le pape veut vraiment que les gens rencontrent le visage miséricordieux du Christ dans la confession et les Missionnaires de la Miséricorde doivent être au premier plan. Nous devons être le visage de Jésus-Christ. Nous devons être des ministres accueillants de Dieu, de la miséricorde de Dieu, pour accueillir les gens à nouveau dans l'étreinte du Christ, dans l'Église, et ne pas porter de jugement, mais juste embrasser totalement et accueillir totalement."