Dans leur déclaration collective du 5 janvier, publiée à l'issue de leur réunion de trois jours dans l'archidiocèse de Cotonou, les membres de la CEB félicitent le gouvernement du Bénin pour les initiatives prises pour "améliorer le quotidien de nos populations."
"Cela se traduit, entre autres, par la décision d'augmenter les salaires des agents de l'État", indiquent les responsables de l'Église catholique, avant d'ajouter : "C'est un pas encourageant qui mérite d'être salué."
La deuxième session ordinaire des évêques catholiques du Bénin a examiné les questions relatives aux domaines ecclésial, social, politique et sécuritaire.
Dans leur déclaration collective du 5 janvier, les membres de la CEB ont renouvelé leur appel pour des élections législatives qui doivent être "libres, transparentes, véritablement inclusives et pacifiques."
"Nous, évêques du Bénin, prions pour une bonne issue des élections ", déclarent les membres de la CEB à propos des élections législatives prévues le 8 janvier, et ajoutent : " Nous renouvelons notre appel pour un processus électoral transparent, véritablement inclusif, démocratique et pacifique. "
Les responsables de l'Église catholique exhortent également "tous les fils et filles du Bénin, quelle que soit leur appartenance politique, à œuvrer pour la justice, la paix et l'unité nationale en mettant l'intérêt général au-dessus des intérêts particuliers."
"Nous invitons tous les catholiques, ainsi que tous les hommes et femmes de bonne volonté, à jeûner et à prier pour le bon déroulement de l'ensemble du processus électoral", indiquent les membres de la CEB dans leur déclaration de 5 pages, et implorent : "Que le Dieu de la miséricorde nous préserve du pire et continue de bénir le Bénin."
Réfléchissant sur l'insécurité dans la nation ouest-africaine, les responsables de l'Église catholique notent que "malgré tous les efforts remarquables déployés par le gouvernement, la situation reste préoccupante."
"Les vols, les actes de vandalisme, les vols et les enlèvements continuent de troubler la sérénité de nos paisibles citoyens", indiquent les membres de la CEB.
Ils se disent préoccupés par cette situation qui "perdure et ralentit considérablement le développement de notre pays."