Tout le monde est redevable à la miséricorde de Dieu, dit le pape François

A la fin de l'audience du mercredi, le pape a rappelé la célébration de la solennité de Saint Joseph le 19 mars.

"Dans la vie, le travail, la famille, la joie et la douleur, il a toujours cherché et aimé le Seigneur, méritant les louanges de l'Écriture comme un homme juste et sage", a-t-il déclaré. "Invoquez-le toujours avec confiance, surtout dans les moments difficiles et confiez votre existence à ce grand saint".

En Italie, les évêques ont demandé une journée de prière spéciale pour la fête de Saint-Joseph, invitant chaque famille, chaque catholique et chaque communauté religieuse à prier le chapelet à 21 heures, en réfléchissant aux mystères lumineux.

Le pape François a déclaré qu'il se joindrait à la prière du chapelet depuis le Vatican.

"Marie, Mère de Dieu, santé des malades, nous conduit au visage lumineux et transfiguré de Jésus Christ et à son Coeur, vers lequel nous nous tournons avec la prière du rosaire, sous le regard aimant de Saint Joseph, Gardien de la Sainte Famille et de nos familles", a-t-il dit.

Demandons à saint Joseph, a-t-il encouragé, "de prendre un soin particulier de notre famille... surtout des malades et des personnes qui s'occupent des malades : les médecins, les infirmières, les bénévoles, qui risquent leur vie dans ce service".

La catéchèse de François était une réflexion sur la cinquième béatitude : "Heureux les miséricordieux, car ils auront de la miséricorde."

"La miséricorde est le cœur même de Dieu", a-t-il dit, citant les paroles de Jésus dans l'Evangile de Luc : "Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés ; pardonnez et vous serez pardonnés."

"Le pardon donné et le pardon reçu" sont deux choses indissociables, a souligné le pape.

Mais, a-t-il noté, souvent le mal que quelqu'un subit est si grand que pardonner "semble comme escalader une très haute montagne".

Selon Francis, il faut voir les choses sous un autre angle : Nous ne pouvons pas le faire seuls, "il faut la grâce de Dieu, il faut la demander".

"Mais c'est précisément cette pauvreté qui nous pousse à pardonner", a-t-il ajouté. "Dieu nous précède et nous pardonne d'abord. En recevant son pardon, nous devenons à notre tour capables de pardonner".

Le pape François a parlé de l'importance que le thème de la miséricorde a eu pendant son pontificat, rappelant que son premier discours de l'Angelus portait sur la miséricorde.

"Et cela m'a beaucoup impressionné en tant que message", a-t-il dit, "que je devrais toujours donner en tant que pape, un message qui doit être donné chaque jour : la miséricorde".