Réfléchissant à sa nomination en tant que 12e Ordinaire local du diocèse de Port-Louis, Mgr Durhône a déclaré : "C'est une grande joie pour moi d'être élu évêque de Port-Louis. Durhône a déclaré : "C'est l'Église qui m'a choisi comme prêtre. L'Église choisit aussi son évêque. Ce n'est pas un choix de ma part. Je ne pense pas que mon père ou ma mère, qui sont décédés, seraient venus voir le cardinal Piat pour lui demander de me nommer évêque."
"Certains me reconnaissent bon nombre de qualités, comme la proximité ou l'écoute. Pour ma part, je prends la vie avec humilité et beaucoup de joie", a déclaré l'évêque mauricien élu.
Né en juin 1973 dans le diocèse de Port-Louis, Mgr. Durhône a été ordonné prêtre dans ce même diocèse en août 2005, après avoir achevé sa formation sacerdotale au séminaire des Pays-de-la-Loire, dans le diocèse catholique de Nantes, en France.
Cet ancien élève de l'Institut Lumen Vitae, basé en Belgique, où il a obtenu une licence en théologie morale, pastorale et catéchèse, occupe le poste de secrétaire général de la Conférence épiscopale de l'océan Indien (CEDOI).
Depuis son ordination sacerdotale, Mgr. Durhône a occupé divers postes, notamment celui de vicaire de la cathédrale Saint-Louis du diocèse de Port-Louis, d'aumônier diocésain de la Jeunesse ouvrière chrétienne et de responsable diocésain de la catéchèse.
Lors de la conférence de presse du 20 mai, Mgr. Durhône a précisé que le cardinal Piat continuera à gérer le diocèse jusqu'à son ordination épiscopale prévue le 20 août.
Durant cette période, a-t-il précisé, "d'autres collaborateurs devront m'expliquer les différents dossiers. Une fois cela fait, je cheminerai avec les autres partenaires et ceux que nous nommerons, afin de pouvoir discerner."
"C'est en cheminant ensemble que je pourrai y voir plus clair et, en même temps, fixer des priorités non seulement pour l'Eglise mais aussi pour la société mauricienne", a-t-il dit.
L'évêque élu, âgé de 49 ans, a reconnu la place importante de la jeunesse dans l'Église : "Le pape François insiste sur la nécessité de former les jeunes pour qu'ils soient les leaders de demain. Ils peuvent porter un nouveau regard sur l'Église. Ils sont aussi notre trésor".
"Nous allons essayer de former nos jeunes pour qu'ils puissent connaître le bonheur sans nécessairement utiliser des drogues", a-t-il déclaré, avant de poursuivre : "Il y a un moyen d'apporter certaines formations visant à initier nos jeunes à vivre une vie de vrai bonheur."