Certains de ceux qui avaient déjà été commissionnés ont renouvelé leur engagement en tant que laïcs associés spiritains au cours de la célébration eucharistique du 28 mai.
Dans une interview accordée à ACI Afrique en marge de la commission, l'aumônier des Laïcs Associés Spiritains au Kenya a félicité les nouveaux membres "pour les efforts et le courage qu'ils ont déployés pour devenir Laïcs Spiritains."
La préparation des nouveaux associés laïcs spiritains "n'a pas été facile" étant donné qu'ils venaient de différentes paroisses, a déclaré le père George Omondi, ajoutant que pour les atteindre, il a dû se déplacer "d'une paroisse à l'autre".
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Lors de ses rencontres avec les candidats laïcs spiritains dans leurs paroisses respectives, le Père Omondi, curé de la paroisse St. Austin's Msongari, a expliqué qu'il les avait orientés sur "l'histoire, la spiritualité et la mission" des Spiritains.
Les rencontres ont également inclus des réflexions sur la "mission à laquelle ils peuvent participer, étant donné que ce sont des personnes qui sont dans des familles et qui ont déjà d'autres engagements", a-t-il déclaré à ACI Afrique en marge de l'événement du 28 mai.
Il a ajouté : "Les nouveaux laïcs spiritains sont censés participer à notre ministère en fonction de leur situation dans la vie et de leurs capacités. Par exemple, lorsque nous avons des occasions, des célébrations, ils participent. Nous les impliquons également dans nos activités de collecte de fonds".
"Je prie pour qu'ils restent engagés dans ce nouveau mode de vie", a déclaré le père Omondi au sujet des 39 associés laïcs spiritains nouvellement nommés au Kenya.
Il a lancé un appel aux laïcs pour qu'ils "se joignent à nous afin que nous ne grandissions pas seulement en tant que ministres ordonnés par des vœux, mais aussi en tant que membres de la famille spiritaine".
S'adressant également à l'ACI Afrique, le président des Associés Spiritains Laïcs du Kenya a exprimé sa joie à l'occasion de l'entrée en fonction de nouveaux membres.
"Nous étions 166 et maintenant nous serons plus de 200", a déclaré Raphael Mutisya Kitavi, avant d'ajouter : "D'après ce que nous avons fait dans nos paroisses, je pense que nous ferons plus parce que nous avons plus de membres qui ont été bien formés".
Certains des associés laïcs spiritains nouvellement mandatés ont fait part de leurs sentiments à l'ACI Afrique.
"Nous avons été envoyés pour aller évangéliser", a déclaré Reuben Macharia Ngamiya, et il a imploré "l'Esprit Saint de nous guider pour que nous puissions bien faire le travail de Dieu".
M. Macharia, catéchiste à la paroisse St. Mary's Mukuru de l'archidiocèse de Nairobi, a ajouté : "Je dois apporter la bonne nouvelle à ma famille, à mes amis et à ceux avec qui je travaille".
Il a reconnu le contexte de son service en tant que paroisse du bidonville, promettant de s'efforcer de développer le groupe des laïcs associés spiritains et d'"aider ceux qui sont dans le besoin".
Josephat Namu Jero, un autre laïc associé spiritain nouvellement mandaté, a déclaré : "Nous devons travailler dans la lumière et permettre à l'Esprit de Dieu de nous souffler là où il veut que nous vivions une bonne vie, que nous soyons heureux de servir Dieu avec joie."
En tant qu'associé laïc spiritain, M. Namu a déclaré à ACI Afrique qu'il s'efforcerait de vivre la vocation chrétienne, en s'efforçant plus particulièrement "d'être une bonne famille, de construire une bonne église et de bâtir une bonne société".
Il s'est également engagé à "aider d'autres personnes à faire l'expérience de la vie du Christ et de l'amour de Dieu".
Le professeur Rachel Gesami, qui a renouvelé son engagement en tant que laïc associé spiritain lors de l'événement du 28 mai, a exhorté les nouveaux membres à "poursuivre la mission d'évangélisation en étant de bons chrétiens dans leurs communautés respectives, leurs foyers, leurs familles et leurs lieux de travail".
Le groupe inaugural des Associés Spiritains Laïcs, composé de 140 fidèles laïcs provenant de diverses paroisses gérées par les Spiritains au Kenya, a été commissionné le 29 février 2020 à la paroisse Saint Jean l'Evangéliste de l'Archidiocèse de Nairobi.
En 1703, Claude Poullart des Places, un Français qui avait abandonné la pratique du droit pour étudier la prêtrise, a fondé une communauté pour ceux qui désiraient devenir prêtres ; il a dédié la communauté à l'Esprit Saint, l'appelant la Congrégation du Saint-Esprit.
Quelque 150 ans plus tard, François Libermann, un juif converti, a fondé une autre famille religieuse, également en France, qui porte le nom de Congrégation du Cœur Immaculé de Marie.
Au début de ce mois, une délégation de Spiritains a été reçue en audience par le Pape François pour célébrer les 175 ans de la fusion de la Congrégation du Saint-Esprit, fondée à Des Places, avec la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie, fondée par le Vénérable Libermann, pour devenir, en 1848, la Congrégation du Saint-Esprit, sous la protection du Cœur Immaculé de Marie.
"Vous êtes présents dans soixante pays sur les cinq continents, avec quelque 2 600 religieux et l'engagement de nombreux laïcs", a déclaré le pape François, qui a salué la riche histoire des Spiritains dans son discours du 8 mai.
En considérant la riche histoire des Spiritains au cours des 175 dernières années, le Saint-Père a déclaré : "Nous voyons que la Providence a récompensé leur généreuse et courageuse docilité à l'Esprit".
