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Il est "très difficile de survivre" : Un prêtre missionnaire catholique parle de la situation au Soudan

Le père Zobinou Komlan Hubert. Le père Zobinou Komlan Hubert.

Il devient de plus en plus difficile de joindre les deux bouts au Soudan en raison de la violence persistante et du manque de produits de base, notamment de nourriture, d'eau et d'électricité, a déclaré un prêtre missionnaire catholique dans la capitale du pays, Khartoum.

"La situation devient de plus en plus difficile en raison des prix élevés des denrées alimentaires et du manque d'eau et d'électricité, même là où les gens se déplacent librement", a déclaré le père Zobinou Komlan Hubert à l'ACI Afrique le lundi 5 juin.

L'échec des pourparlers entre les Forces armées soudanaises (SAF) et celles des Forces de soutien rapide (RSF) pour maintenir un cessez-le-feu et faciliter l'aide humanitaire est une source de préoccupation, a déclaré le père Komlan, ajoutant : "Cela rend la vie d'un peuple déjà vulnérable très difficile à survivre."

Le curé de la paroisse Saint-Joseph Kalakla de l'archidiocèse catholique de Khartoum, située à une quinzaine de kilomètres au Soudan du Sud, la capitale du Soudan, a en outre déclaré : "Nous ne pouvons que continuer à élever nos voix vers Dieu chaque jour pour la paix au Soudan."

"L'intervention de Dieu est le seul moyen d'aider le peuple de ce pays à surmonter la situation actuelle", a déclaré le membre togolais des Salésiens de Don Bosco (SDB) en référence à la guerre qui a éclaté le 15 avril et aux combats qui se sont intensifiés dans plusieurs zones de Khartoum après l'expiration de l'accord de cessez-le-feu, selon l'agence Reuters.

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Le mardi 5 juin, le président du Soudan Sud, Salva Kiir, qui dirige l'équipe de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) de l'Assemblée des chefs d'État qui négocie la fin du conflit armé au Soudan, a déclaré que son pays restait déterminé à engager le combat avec les généraux Abdel Fattah al Burhan, qui dirige les Forces armées soudanaises (SAF), et Mohamed Hamdan Dagalo, qui dirige les Forces de sécurité révolutionnaires (RSF), une organisation paramilitaire.