Le pape François prie l'Église d'accueillir les sans-abri pendant la période du coronavirus

Dans la première lecture du 31 mars, tirée du Livre des Nombres, on voit la colère de Dieu, a expliqué le pape François. En colère contre les plaintes du peuple, Dieu a envoyé des serpents qui ont mordu les Israélites et beaucoup d'entre eux sont morts.

Le serpent est une "image du mal", a dit François. Le peuple se tourne alors vers Moïse et se repent de ses péchés, lui demandant de supplier le Seigneur de lui enlever les serpents.

Moïse a prié pour le peuple et Dieu lui a dit de mettre un serpent de bronze sur une tige de métal, et ceux qui le regardent vivront, a raconté le pape.

Cela peut ressembler à de l'idolâtrie, mais c'est une prophétie de quand Jésus sera ressuscité sur la croix pour nos péchés, a-t-il expliqué.

"Jésus est ressuscité : sur la croix. Moïse fait un serpent et le soulève. Jésus sera élevé, comme le serpent, pour donner le salut", a-t-il dit.

Il a noté les paroles de Jésus aux docteurs de la loi dans le passage de l'Evangile du jour : "Quand vous élèverez le Fils de l'homme, alors vous réaliserez que JE SUIS, et que je ne fais rien par moi-même."

"Mais le cœur de la prophétie est précisément que Jésus s'est fait notre péché. Il n'a pas péché : il est devenu un péché", a-t-il expliqué.

François a cité la première lettre de Saint Pierre : "Il a porté nos péchés sur lui-même."

"Et quand nous regardons le crucifix, nous pensons au Seigneur qui souffre : tout cela est vrai", a dit le pape, encourageant les gens à méditer sur la vérité qu'au moment où il a été élevé sur la croix, Jésus s'est fait le sacrifice pour les péchés du monde.

La crucifixion était une torture, "mais la vérité qui vient de Dieu est qu'Il est venu dans le monde pour prendre sur Lui nos péchés au point de les transformer en péché. Tous les péchés. Nos péchés sont là", argumentait le pape.

"Il n'est pas facile de comprendre cela", a-t-il conclu. "Il suffit de le contempler, de prier et de rendre grâce."