Il a été formé au service extérieur du Saint-Siège à l'Académie pontificale ecclésiastique et est titulaire d'un doctorat en droit canonique.
L'archevêque catholique a été sous-secrétaire du Vatican pour les relations avec les États de 2009 à 2013, sous la direction du cardinal Dominique François Joseph Mamberti. À ce titre, il était le représentant du Vatican auprès de Moneyval, l'organisme de surveillance du blanchiment d'argent du Conseil de l'Europe.
L'archevêque italien de 56 ans a servi dans les missions diplomatiques du Vatican en Corée du Sud, en Mongolie, aux Pays-Bas et en Colombie, où il a été nonce apostolique de 2013 à 2018.
En tant que nonce apostolique en RDC, Mgr Balestrero qui parle le français, l'espagnol, l'allemand et le néerlandais, en plus de l'anglais et de l'italien a joué un rôle important lors du voyage apostolique du pape François en RDC et au Soudan du Sud au début de cette année.
Avant la visite, le diplomate du Vatican a souligné "l'amitié, la solidarité et la proximité" du Saint-Père avec le peuple de Dieu dans la nation centrafricaine.
"Le pape veut montrer à travers cette visite l'amitié, la solidarité, la sympathie et la proximité de l'Église universelle envers l'Église catholique en RDC", a déclaré Mgr Balestrero lors d'une conférence de presse le 9 janvier.
Il a également encouragé le peuple de Dieu à préparer son cœur à accueillir le pape François.
Mgr Balestrero a également défendu la nécessité d'organiser des élections pacifiques en RDC.
S'adressant aux journalistes en octobre 2022 après une audience avec le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, l'archevêque Balestrero a souligné la nécessité d'organiser des élections générales inclusives, crédibles et pacifiques en 2023.
Il sera l'un des deux représentants du Vatican auprès de l'ONU, l'autre étant Mgr Gabriele Caccia, qui est l'observateur permanent du Saint-Siège au siège de l'ONU à New York.
