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La commission vaticane pour la protection de l'enfance invite le public à réagir sur les principes de sauvegarde

Le pape François rencontre la Commission pontificale pour la protection des mineurs lors d'une audience le 5 mai 2023. | Crédit : Vatican Media Le pape François rencontre la Commission pontificale pour la protection des mineurs lors d'une audience le 5 mai 2023. | Crédit : Vatican Media

La commission de protection de l'enfance du Vatican invite le public à donner son avis sur les principes de sauvegarde de l'Église en vue de l'élaboration de lignes directrices diocésaines actualisées.

Tout le monde peut participer à une enquête en ligne, disponible en quatre langues, dont l'anglais et l'espagnol.

Les réponses seront utilisées pour formuler un cadre d'orientation universel (UFG) mis à jour, a déclaré la semaine dernière la Commission pontificale pour la protection des mineurs.

La version finale de ce cadre sera approuvée à la fin de l'année 2023 et distribuée aux diocèses et territoires catholiques du monde entier, en leur demandant de mettre à jour leurs directives actuelles de protection en fonction de la culture locale.

"Ces principes ont pour fonction de promouvoir la protection contre les abus dans l'Église conformément aux bonnes pratiques existantes en matière de sauvegarde, en mettant l'accent sur l'assistance aux personnes touchées par les abus et sur l'importance de traiter de manière appropriée les cas d'abus.

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Les lignes directrices ont été distribuées aux conférences épiscopales pour qu'elles fassent part de leurs commentaires.

En 2024, la commission publiera son premier rapport sur la manière dont la mise en œuvre des directives de sauvegarde se déroule dans certains pays.

À l'avenir, la commission recevra ces informations directement des Églises locales lors de la visite quinquennale ad limina de la conférence épiscopale à Rome.

C'est en 2011 que l'Église catholique a entamé le processus d'élaboration de lignes directrices en matière de sauvegarde dans le monde entier.

"Il s'est écoulé beaucoup de temps depuis 2011", a déclaré Teresa Devlin, membre de la commission, dans une interview accordée à Vatican News. "Lorsque le pape François a renouvelé le mandat de la Commission pontificale pour la protection des mineurs l'année dernière, il nous a demandé d'envisager le développement d'un soutien à la mise en œuvre de nouvelles lignes directrices dans l'ensemble de l'Église."

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Mme Devlin a expliqué à Vatican News que le Sud, en particulier l'Asie, est la partie du monde la plus en retard dans l'élaboration de ses propres lignes directrices et de ses structures de signalement et d'intervention en cas d'abus.

Mais, a-t-elle ajouté, "il y a des hauts et des bas dans le monde entier. Certains endroits sont très bien développés. D'autres n'ont pas encore commencé à s'attaquer au problème des abus au sein de l'Église. Nous espérons donc que ces lignes directrices et le soutien apporté à leur mise en œuvre par le biais de la formation et du soutien financier, en termes de renforcement des capacités et de développement des compétences des Églises locales, aideront les Églises du Sud en particulier. Mais aussi partout dans le monde où des lignes directrices n'ont pas encore été élaborées".