Les évêques catholiques d'Afrique notent que "la marche ensemble à laquelle le processus synodal nous invite maintenant, est une réalité que le SCEAM a cherché à vivre depuis sa fondation".
"En choisissant le mot Symposium, les Pères fondateurs du SCEAM ont voulu souligner leur désir de communion et de fraternité", ajoutent-ils, avant de poursuivre : "Les liens de communion, de famille, de travail d'équipe, de partage communautaire et d'unité, qui ont caractérisé le SCEAM depuis sa fondation, ont conduit au choix de l'image de l'Église en tant que famille de Dieu".
Les membres du SCEAM ajoutent : "Les Pères de l'Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques ont recommandé l'image de l'Église comme famille de Dieu, parce que cette image met l'accent sur l'attention aux autres, la solidarité, la chaleur dans les relations humaines, l'acceptation, le dialogue et la confiance".
"Si nous parlons de collégialité et de communion dans l'Église, il est logique qu'elles existent et fonctionnent d'abord au niveau local, y compris au niveau continental, pour être significatives au niveau universel", affirment les membres du SCEAM.
Ils poursuivent : "L'Église universelle est trop grande pour offrir un sens expérimental de ce que signifie être en communion et en solidarité. Une communion universelle significative est mieux servie par un organisme continental comme le SCEAM".
"Le niveau continental africain offre une scène pour expérimenter la communion, distiller nos pensées et identifier les principales préoccupations et questions, qu'elles soient pastorales, formatives, politiques ou sociales", ajoutent-ils.
En tant qu'individus, les évêques catholiques d'Afrique déclarent : "Nous serons perdus et rendus inutiles au niveau universel de l'Église. Sans le SCEAM, nous ne pouvons pas exprimer notre identité de catholiques africains au niveau universel de l'Église".
"Si nous ne nous approprions pas le SCEAM et ne l'utilisons pas pour exposer et exprimer l'identité africaine de l'Église, nous rendrons l'Église universelle déficiente, car sa plénitude réside dans le fait que toutes les nations et toutes les tribus sont chez elles dans cette Église", avertissent-ils.
Dans leur déclaration signée par le président du SCEAM, le cardinal Fridolin Ambongo, les évêques catholiques d'Afrique affirment que "l'Église est appelée à traiter des questions au niveau continental, ce qu'aucun évêque ou conférence ne peut faire seul".
"Les évêques peuvent apporter leur contribution au remodelage du continent lorsqu'ils sont en communion avec le SCEAM", ajoutent-ils.