Dans une déclaration transmise à ACI Afrique le vendredi 28 juillet, CI affirme que le fait de ne pas prévenir la traite des êtres humains et de ne pas soutenir les survivants de cet acte non seulement met en danger les groupes vulnérables, mais aussi "signifie que l'on abandonne les gens à leur sort".
La confédération mondiale des organisations humanitaires catholiques estime que la traite des êtres humains reste "un affront à la dignité et au bien-être" d'environ 27,6 millions de victimes dans le monde.
Selon CI, 71 % des victimes de la traite des êtres humains sont des femmes et des filles, et 29 % des hommes et des garçons.)
L'organe de développement de l'Église catholique regrette que la traite des êtres humains soit "un problème complexe et souvent caché, et qu'il soit difficile d'obtenir des données précises sur le nombre de victimes, car beaucoup d'entre elles ne sont pas identifiées de manière adéquate".
Exprimant leur ferme opposition à toutes les formes de traite, y compris le travail forcé et l'exploitation sexuelle, les responsables de l'IC déclarent que l'acte inhumain qui perpétue l'exploitation, l'esclavage et la violation des droits humains fondamentaux est complexe et multiforme car il affecte tout le monde, indépendamment de l'âge et du sexe.
"En tant que confédération de 162 organisations nationales travaillant ensemble dans le monde entier, CI est solidaire des victimes et des survivants de la traite et est résolue à mettre fin à cette forme moderne d'esclavage", déclare Alistair Dutton, secrétaire général de CI, dans le communiqué.
Il ajoute qu'en partenariat avec différents acteurs, dont le réseau COATNET (Christian Organizations Against Trafficking Network), CI sensibilise à la traite des êtres humains en soutenant les survivants et en promouvant des politiques efficaces.
"Des politiques telles que l'application et le renforcement des lois et la lutte contre les causes sous-jacentes telles que la pauvreté, l'inégalité, les conflits et la discrimination sont essentielles pour lutter contre la traite des êtres humains", déclare le secrétaire général de CI.
CI a également appelé les gouvernements du monde entier à donner la priorité aux actions de prévention de la criminalité, à renforcer et à appliquer efficacement les lois visant à protéger les victimes et à adopter des approches centrées sur les survivants.
L'entité souligne la nécessité de promouvoir le développement socio-économique, l'éducation et l'égalité des chances pour s'attaquer aux causes profondes de la traite et les surmonter.