Bujumbura, 12 août, 2023 / 10:26 (ACI Africa).
Les maisons de formation n'acceptent pas tous les candidats au séminaire du Burundi. Les principaux séminaires de l'un des pays les plus pauvres du monde ont été contraints de limiter le nombre de leurs inscriptions en raison de problèmes de capacité.
Le père Pascal Nzeyimana, directeur du Centre national des vocations au Burundi, confirme un rapport de la fondation catholique pontificale et caritative Aide à l'Église en détresse (AED) selon lequel le pays connaît un boom des vocations à la vie consacrée et à la prêtrise, et ajoute que l'Église a des options pour ceux qui demandent à rejoindre le séminaire, se qualifient, mais sont bloqués.
Il explique à ACI Afrique qu'au Burundi, les grands séminaires n'admettent que la crème de la crème à partir de longues listes de candidats qui se qualifient pour la formation après avoir été soumis à des processus de sélection rigoureux.
"Pour ceux qui remplissent les conditions mais ne sont pas acceptés, d'autres cours sont proposés pour leur permettre de poursuivre leur discernement vocationnel", explique le père Pascal, ajoutant que certaines des options disponibles pour les candidats qui remplissent les critères de sélection mais ne trouvent pas de place dans les séminaires sont des stages de contact.
Dans son rapport du mois dernier, l'AED a noté que les grands séminaires du Burundi avaient fixé le nombre d'inscrits à 13 en raison de leurs ressources insuffisantes.