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Après des prières pour la paix, les évêques catholiques du Togo réaffirment leur solidarité avec le peuple nigérien

Les membres de la Conférence épiscopale du Togo. Crédit : CET Les membres de la Conférence épiscopale du Togo. Crédit : CET

Après avoir organisé une "prière du triduum" pour la paix au Niger à la suite du coup d'État militaire du 26 juillet qui a chassé le président Mohamed Bazoum du pouvoir, les membres de la Conférence épiscopale du Togo (CET) ont réaffirmé leur solidarité avec le peuple de ce pays d'Afrique de l'Ouest.

"Nous, archevêques et évêques du Togo, réaffirmons, au nom de l'Église Famille de Dieu au Togo, notre solidarité avec le peuple nigérien", ont déclaré les membres de la CET dans leur communiqué publié lundi 14 août.

Ils en appellent à la "conscience et au sens des responsabilités des décideurs politiques", les invitant à "privilégier à tout prix la voie diplomatique de la négociation, du dialogue et de la médiation dans la recherche d'une solution à la crise qui prévaut au Niger, en écoutant les cris de détresse du peuple nigérien".

Le 14 août, les putschistes nigériens ont annoncé qu'ils allaient poursuivre le président déchu Bazoum pour trahison "en raison de ses échanges avec des chefs d'État étrangers et des organisations internationales".

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) aurait interrompu les transactions financières et l'approvisionnement en électricité du Niger et fermé ses frontières terrestres, bloquant ainsi des importations cruciales.

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Dans sa déclaration du 14 août, la CET a appelé la CEDEAO à lever les sanctions contre le Niger, notant que les premières victimes de ces sanctions sont les populations civiles, en particulier les femmes et les enfants.

La levée des sanctions, selon les évêques, pourrait également amener les protagonistes de la crise à la table des négociations.

Ils saluent les dirigeants qui ont adopté ce qu'ils décrivent comme une "position courageuse, sage et prudente" contre une éventuelle intervention militaire au Niger, et qui proposent à la place un "dialogue avec discernement" aux parties impliquées dans le conflit nigérien.

Les évêques expriment également leur gratitude aux Togolais qui ont participé aux prières pour le pays voisin, ainsi qu'à ceux "qui continuent à porter la situation au Niger dans leurs prières quotidiennes".

Réitérant leur proximité avec les évêques et le peuple frère du Niger, les évêques catholiques du Togo déclarent : "Nous continuons à implorer du Seigneur la grâce d'un retour rapide au calme et à la compréhension mutuelle, pour le bien de tous."

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