L'évêque Narh a souligné la place importante qu'occupe la prière dans la vie des mères lorsqu'elles s'acquittent de leurs responsabilités en matière d'éducation des enfants. Il a déclaré : "Derrière tout enfant qui réussit, y compris les prêtres, il y a une mère qui prie toujours. Marie, notre mère, avait ses responsabilités, ce qui lui a valu le privilège d'être appelée la pédiatrie de toutes les grâces. Mère de Dieu, tabernacle de l'Esprit Saint, pleine de grâce, (et) reine du ciel".
"Cherchez d'abord les responsabilités et les privilèges suivront", a déclaré le chef de l'Église catholique, qui a commencé son ministère épiscopal le 19 avril après avoir été nommé évêque auxiliaire d'Accra le 14 février, aux membres de la section archidiocésaine d'Accra de l'UMOFC le 9 septembre.
Il a appelé les femmes catholiques à s'inspirer de la Vierge Marie en disant : "Souvent, lorsque nous nous adressons à Marie, nous oublions qu'avant la gloire de Marie, il y a eu les douleurs de Marie".
"S'il vous plaît, dans votre famille, votre église, votre travail et votre société, assumez vos rôles et appliquez-vous consciencieusement comme si vous pouviez voir Dieu ou Jésus comme votre superviseur et regarder ce qu'il fera pour vous", a déclaré l'évêque Narh, ajoutant : "Il ouvrira les portes du ciel pour que vous puissiez voir les gloires qui vous attendent".
L'évêque catholique ghanéen, âgé de 57 ans, a insisté sur la nécessité pour les mères de rester proches des jeunes : "Nos jeunes ont besoin de nous".
Les jeunes d'aujourd'hui "sont une génération difficile", a-t-il fait remarquer, et il a invité les mères catholiques à se souvenir de leur propre jeunesse. "Chaque génération dit cela aux jeunes. En tant que mères, vous avez déjà été une génération difficile", a déclaré Mgr Narh.
Et de poursuivre : "Nos mères ne nous ont pas abandonnés. Nous abandonnons la génération actuelle. Elle a besoin de notre amitié.
Le membre du clergé de l'archidiocèse d'Accra, où il a été ordonné prêtre en juillet 1995, a évoqué son propre passé : "Lorsque nous étions jeunes, nous avions l'habitude de critiquer nos prêtres".
Ma mère disait toujours : "Arrêtez de critiquer mon père ; allez le voir et demandez-lui son avis sur les questions que vous soulevez". Et donc, de temps en temps, sans nous en informer, elle disait : 'Le Père est là, demande-lui ce que tu disais.' Souvent, quand le Père commençait à parler et à expliquer, il se mettait à parler de ce qu'il voulait dire. Souvent, lorsque le Père commence à parler et à expliquer les choses, nous nous rendons compte qu'en tant que jeunes, nous ne sommes jamais patients", a partagé Mgr Narh, soulignant la nécessité pour les jeunes de faire preuve de patience.
Ernest Senanu Dovlo à Accra, Ghana, a contribué à la rédaction de cet article.