Juillet : Le Saint-Siège intervient dans la Voie synodale allemande le 21 juillet, mettant en garde contre une "menace pour l'unité de l'Église".
"Afin de sauvegarder la liberté du peuple de Dieu et l'exercice du ministère épiscopal, il semble nécessaire de préciser que la 'Voie synodale' en Allemagne n'a pas le pouvoir de contraindre les évêques et les fidèles à adopter de nouvelles formes de gouvernement et de nouvelles orientations doctrinales et morales", peut-on lire dans un communiqué émanant, selon le pape François, de la Secrétairerie d'État.
2020
Septembre : Le cardinal Kurt Koch affirme que le pape François a exprimé son inquiétude au sujet de l'Église en Allemagne.
Le président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens déclare au magazine Herder Korrespondenz du 22 septembre qu'il pense que le pape a soutenu une intervention du bureau doctrinal du Vatican dans un débat sur l'intercommunion entre catholiques et protestants.
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Octobre : Selon l'évêque Heinz-Josef Algermissen, le pape François a exprimé une "inquiétude dramatique" au sujet de l'Église catholique en Allemagne lors de leur entretien à l'issue de l'audience générale du 7 octobre.
Le Fuldaer Zeitung rapporte que le pape a dit à Mgr Algermissen que la voie synodale était trop axée sur des "questions politiques" telles que la position des femmes dans l'Église et le célibat des prêtres.
2019
Juin : Le 29 juin, le pape François envoie une lettre de 28 pages aux catholiques allemands, les appelant à se concentrer sur l'évangélisation face à l'"érosion" et au "déclin de la foi" dans le pays.
Dans sa lettre, il met en garde contre la voie synodale allemande, un processus annoncé par le cardinal Marx en mars dernier. Le pape déclare : "Ce que cela implique concrètement et comment cela se déroulera nécessitera certainement un examen plus approfondi".
Septembre : dans une lettre envoyée aux évêques allemands, le Vatican déclare que les plans pour un synode contraignant de l'Église en Allemagne n'étaient "pas ecclésiologiquement valables".
Le cardinal Marc Ouellet, alors préfet du Dicastère pour les évêques, envoie également à Marx une évaluation juridique de quatre pages des projets de statuts des évêques allemands, dans laquelle il soulève une série de préoccupations concernant la structure proposée et les participants à la voie synodale allemande.
Il conclut que les évêques allemands ne prévoient pas un synode national, mais plutôt un concile ecclésiastique particulier - ce qu'ils ne peuvent pas faire sans l'approbation explicite du Vatican.