Mgr Braida a ouvert le premier Angélus de la nouvelle année liturgique en lisant les remarques du pape sur le thème de la "vigilance", notant que dans le contexte chrétien, la vigilance ne découle pas de la "peur" mais plutôt d'un sentiment "d'attente, d'attente d'aller à la rencontre de son Seigneur qui vient".
Réfléchissant à la parabole du maître qui quitte sa maison en laissant ses serviteurs en charge, le pape a noté dans ses remarques que "ceux-ci se tiennent prêts pour son retour parce qu'ils prennent soin de lui, parce qu'ils ont à l'esprit qu'à son retour, ils lui feront trouver une maison accueillante et ordonnée ; ils sont heureux de le voir, au point qu'ils attendent son retour comme une fête pour l'ensemble de la grande famille dont ils font partie".
Le même sentiment d'attente qui définit le temps de l'Avent nous prépare à "accueillir Jésus à Noël".
L'idée de préparation, lit-on dans Braida, est finalement caractérisée par l'espérance, comme le montre "l'attitude de la sentinelle qui, dans la nuit, n'est pas tentée par la lassitude, ne s'endort pas mais reste éveillée dans l'attente de la lumière qui vient". Le Seigneur est notre lumière et il est bon de disposer le cœur à l'accueillir par la prière et à l'héberger par la charité, les deux préparations qui, pour ainsi dire, le mettent à l'aise".
À cette fin, l'Avent n'est pas seulement un temps de préparation mais aussi de réflexion intérieure où nous pouvons nous demander "comment préparer un cœur accueillant pour le Seigneur".
"Nous pouvons le faire en nous approchant de son pardon, de sa parole, de sa table, en trouvant un espace pour la prière, en accueillant ceux qui sont dans le besoin. Cultivons son attente sans nous laisser distraire par tant de choses inutiles et sans nous plaindre tout le temps, mais en gardant le cœur alerte, c'est-à-dire désireux de lui, éveillé et prêt, impatient de le rencontrer."
Après la récitation de l'Angélus, Mgr Braida a lu l'appel du pape, attirant l'attention sur la fin de la trêve temporaire entre Israël et le Hamas, qui a duré du 24 novembre au 1er décembre, a permis l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza et a abouti à un échange de prisonniers entre les deux parties.
"Nous sommes peinés que la trêve ait été rompue : cela signifie la mort, la destruction, la misère. De nombreux otages ont été libérés, mais beaucoup sont encore à Gaza. Pensons à eux, à leurs familles qui avaient vu une lumière, un espoir de serrer à nouveau leurs proches dans leurs bras", a déclaré M. Braida.
Le média public qatari Al-Jazeera a rapporté qu'un responsable du Hamas avait déclaré à la chaîne que "les négociations sur les échanges de prisonniers sont désormais terminées et ne reprendront pas tant qu'Israël n'aura pas mis fin à son attaque et n'aura pas remis tous les prisonniers palestiniens".
L'assistant du pape a ensuite indiqué que le Saint-Père suivait les événements de la conférence des Nations unies sur le climat, bien qu'il n'ait pas pu faire le voyage lui-même en raison de sa maladie.