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"Ce n'est qu'en Dieu que nous trouvons la lumière de la vie" : Le pape François à l'Angélus du dimanche

Un membre de la foule sur la place Saint-Pierre brandit un bébé Jésus pour qu'il soit béni par le pape François lors de l'Angélus du dimanche, le 17 décembre 2023. | Crédit : Vatican Media Un membre de la foule sur la place Saint-Pierre brandit un bébé Jésus pour qu'il soit béni par le pape François lors de l'Angélus du dimanche, le 17 décembre 2023. | Crédit : Vatican Media

Le pape François a parlé de saint Jean-Baptiste comme d'une figure lumineuse qui témoigne de la lumière et nous enseigne que "c'est seulement en Dieu que nous trouvons la lumière de la vie" lors de son discours à l'Angélus le 17 décembre, à l'occasion du troisième dimanche de l'Avent, ou dimanche de la Gaudete.

Considérant qu'il s'agit là de la première leçon que nous pouvons tirer de Jean-Baptiste, le Saint-Père a déclaré aux pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre au Vatican que la seconde est que "par le service, la cohérence, l'humilité, le témoignage de vie", nous "pouvons être une lampe qui brille et qui aide les autres à trouver le chemin de la rencontre avec Jésus".

Le message d'aujourd'hui s'appuyait sur le message de l'Angélus du dimanche précédent, dans lequel le Saint-Père avait souligné que le ministère de Jean était une voix "liée à l'authenticité de son expérience et à la clarté de son cœur".

Le pape François salue les pèlerins sur la place Saint-Pierre le 17 décembre 2023. Crédit : Vatican Media

Développant cette observation, le pontife a noté que la mission de Jean se caractérise par son "langage franc" et est soulignée par son "comportement sincère, son austérité de vie". C'est donc par son exemple que le Saint-Père a suggéré que nous regardions Jean le Baptiste comme une figure qui "nous motive à nous élever au-dessus de la médiocrité et à être à notre tour des modèles de bonne vie pour les autres".

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Développant ce point, le pape a noté que nous pouvons considérer Jean comme une figure "lumineuse" non seulement parce qu'il est "droit, libre et courageux", mais aussi parce qu'il s'est soumis à la volonté de Dieu pour accomplir une mission consistant à annoncer la lumière qu'est "Jésus, l'agneau de Dieu" qui "rachète, libère, guérit et éclaire".

À cette fin, la luminosité de Jean n'est pas une question d'autosatisfaction, mais elle est au service des autres, une voix "qui accompagne ses frères et sœurs à la Parole ; elle sert sans chercher les honneurs ou les feux de la rampe". Le pape a ainsi encouragé les fidèles à considérer Jean comme un contrepoint à "d'autres personnes célèbres et puissantes" qui "ont beaucoup investi dans les apparences".

Établissant un lien entre le contexte biblique et aujourd'hui, le pape a noté qu'"à chaque époque, le Seigneur envoie des hommes et des femmes comme celui-ci", mais il a demandé aux fidèles : "Savons-nous les reconnaître ? Cherchons-nous à apprendre de leur témoignage, en nous laissant interpeller ? Ou plutôt, nous laissons-nous éblouir par des personnes à la mode ?

Des pèlerins se rassemblent sur la place Saint-Pierre pour le message de l'Angélus du pape François, le 17 décembre 2023. Crédit : Vatican Media

Après la récitation de la prière de l'Angélus, le Saint-Père a rappelé que le samedi 16 décembre, le cardinal argentin Eduardo Francisco Pironio a été béatifié. Le pape a décrit Pironio comme un "pasteur humble et zélé, témoin de l'espérance, défenseur des pauvres" qui "a collaboré avec saint Jean-Paul II dans la promotion des laïcs et dans les Journées Mondiales de la Jeunesse".

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"Que son exemple nous aide à être une Église ouverte, qui se fait le compagnon de route de tous, en particulier des plus faibles", a ajouté le pape.

La messe de béatification a été présidée par le cardinal espagnol Vérgez Alzaga, âgé de 78 ans, au sanctuaire de Notre-Dame de Luján, en Argentine, où Pironio est enterré.

Après l'Angélus, le pape a vivement condamné l'assassinat de deux femmes devant une église catholique de la ville de Gaza, qui aurait été perpétré par un tireur d'élite israélien.

"Je continue à recevoir des nouvelles très graves et douloureuses de Gaza", a déploré le pape. "Des civils non armés sont victimes de bombardements et de tirs. Et cela s'est même produit à l'intérieur du complexe paroissial de la Sainte Famille, où il n'y a pas de terroristes mais des familles, des enfants, des malades et des handicapés, des religieuses".

Quelqu'un dit : "C'est du terrorisme, c'est la guerre". Oui, c'est la guerre, c'est le terrorisme. C'est pourquoi l'Écriture affirme que "Dieu arrête les guerres... brise les arcs et rompt les lances"", a déclaré le pape. "Prions le Seigneur pour la paix.

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