Il insiste sur la nécessité pour les Nigérians de trouver la meilleure solution aux défis de leur pays en travaillant "collectivement à une société plus harmonieuse alors que nous recherchons la justice et la paix".
"C'est dans ces moments difficiles que la lumière qui est en nous, allumée par nos valeurs partagées et liée par notre humanité commune, doit briller encore plus fort", déclare l'archevêque catholique.
Il reconnaît la capacité de ses compatriotes : "Nous avons le pouvoir de semer les graines de la paix qui se transformeront en un jardin de compréhension, de tolérance et d'unité".
L'Ordinaire local de Lagos explique qu'œuvrer pour la paix "nécessite de s'immerger dans la vie de nos communautés et de pratiquer la patience, la tolérance et le pardon dans notre vie quotidienne".
"La paix est un don sacré et inestimable que nous sommes appelés à poursuivre et à entretenir activement. La paix n'est pas un état passif, mais un processus continu et dynamique qui exige une attention perpétuelle et des efforts constants pour l'atteindre et la maintenir", déclare-t-il.
Il décrit également la paix comme "une vertu que nous devons cultiver en nous-mêmes et dans nos communautés, en reconnaissant que ce n'est que lorsque nous sommes en paix à l'intérieur que nous pouvons travailler efficacement pour la paix dans le monde".
L'archevêque catholique poursuit en indiquant que la construction de la paix nécessite des efforts tels que "la création de communautés de paix où tout le monde est le bienvenu et accepté, le soutien aux organisations qui promeuvent la paix, la dénonciation de la violence et de l'injustice, et la lutte pour une société plus juste avec un accès égal aux nécessités de base sont des étapes vitales".
Le chef de l'Église catholique, âgé de 64 ans, qui a commencé son ministère épiscopal en janvier 1998 en tant qu'évêque du diocèse d'Abeokuta au Nigeria, insiste sur la nécessité de s'attaquer aux tensions ethniques, qui, selon lui, sont alimentées par des malentendus et des complexités historiques, avant qu'elles ne se transforment en "conflits plus importants".
Les valeurs d'amour, de compassion et de pardon partagées par le christianisme, l'islam ou enracinées dans la tradition peuvent inciter les Nigérians à s'embrasser les uns les autres.
L'archevêque Adewale explique : "Lorsque nous nous rassemblons, guidés par les valeurs de nos religions, nous trouvons une résonance qui va au-delà des notes discordantes de nos différences. L'espoir devient le catalyseur de la transformation, favorisant une croyance inébranlable dans la possibilité d'un avenir meilleur où la paix règne en maître".