Les jeunes du diocèse de Rumbek qui ont participé au pèlerinage organisé sur le thème "Soyez des graines d'espérance" ont également développé une profonde proximité avec ceux qu'ils ont rencontrés sur leur chemin, a déclaré Mgr Carlassare.
Il a ajouté : "Notre pèlerinage était axé sur la rencontre. J'ai eu l'impression que nous nous sommes rencontrés les uns les autres, construisant ainsi des amitiés plus profondes. C'est notre ministère qui consiste à tisser des liens entre nous.
"Nous avons rencontré de nombreuses personnes dans nos communautés tout au long du voyage. Elles nous ont fait grandir dans notre responsabilité envers ces communautés", a-t-il déclaré, ajoutant que le diocèse de Rumbek avait annoncé le pèlerinage de 2025 "parce que lorsque nous marchons, nous ne voulons pas nous arrêter".
"Chaque année, nous aurons un pèlerinage", a dit le membre des Missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus (MCCJ), né en Italie, et il a ajouté : "Notre idée est de continuer le voyage à partir de Tonj, en rencontrant toutes les paroisses qui se trouvent dans le doyenné occidental. Nous aurons alors parcouru tout le diocèse".
"Nous essaierons d'augmenter l'élément de prière le long du chemin", a-t-il dit à propos des projets du diocèse visant à améliorer l'expérience de pèlerinage des jeunes, et il a ajouté : "Nous sommes en pleine croissance, et nous pensons que c'est le point de départ d'un renouveau de notre ministère de la jeunesse qui invitera davantage de jeunes à venir avec une forte spiritualité de la rencontre avec Jésus".
Dans une interview accordée à ACI Afrique le 9 janvier, Mgr Carlassare a fait remarquer que les jeunes du Sud-Soudan ont de grands rêves pour l'avenir, mais qu'ils ne sont souvent pas en mesure de les réaliser "parce que la société n'est pas très amicale avec eux".
Dans sa note du 15 janvier, un jour après avoir conclu le pèlerinage pour la paix par une messe à la paroisse du Sacré-Cœur de Jésus à Tonj, l'évêque a invité les jeunes Sud-Soudanais à s'inspirer du prophète Samuel qui, selon lui, a trouvé un sens à sa vie après avoir reçu un appel de Dieu "dans le silence de la nuit, dans l'obscurité, alors qu'il était seul".
"Lorsque Dieu appelle Samuel, le jeune garçon se rend compte qu'il n'est pas seul dans la vie, qu'il n'est pas obligé de se perdre à jamais dans la confusion de la vie", a déclaré le chef de l'Église catholique, qui a commencé son ministère sacerdotal au Soudan du Sud, dans le diocèse catholique de Malakal, en 2005.