Advertisement
Dernier signe en date de l'escalade des tensions entre le Saint-Siège et Israël au sujet du nombre croissant de victimes civiles dans la guerre entre Israël et le Hamas, le pape François a vivement condamné, dans son discours de l'Angélus dimanche, l'assassinat de deux femmes devant une église catholique de la ville de Gaza, qui aurait été perpétré par un tireur d'élite israélien.
La Cisjordanie reste "une immense prison" où les gens ne peuvent pas se déplacer pour obtenir des services de base, et Gaza est en proie à une profonde crise humanitaire, a déclaré un responsable de Caritas, notant que le personnel de l'organisation caritative de l'Eglise basé dans les deux zones n'est pas en mesure d'apporter une aide aux personnes touchées par la guerre actuelle entre Israël et le Hamas.
Le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, a publié une lettre ouverte demandant des dons pour pouvoir soigner les personnes souffrant dans une société "marquée par la haine".
Le directeur d'une agence des Nations Unies aidant les réfugiés dans la région de Gaza déchirée par la guerre a averti dimanche que l'aide à la population sinistrée était insuffisante pour répondre à ce qu'il a décrit comme les besoins "immenses" des civils pris dans le conflit.
Alors que les combats se poursuivent en Terre sainte entre le Hamas et l'armée israélienne, l'Église fait tout ce qui est en son pouvoir pour alléger le fardeau de la guerre qui pèse sur ses paroissiens.
Le père Gabriel Romanelli, prêtre argentin de l'Institut du Verbe Incarné (IVE) et curé de la paroisse de la Sainte Famille à Gaza, a fait part à ACI Prensa, le partenaire de CNA pour les nouvelles en langue espagnole, d'une déclaration sur la situation après l'attaque du Hamas contre Israël, qui, a-t-il dit, "continue d'être très mauvaise".
Le pape François a prié dimanche pour que le cessez-le-feu récemment signé entre Israéliens et Palestiniens soit maintenu et que "les armes se taisent".