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Des militants catholiques en Afrique demandent à l'Ouganda de mettre fin à la planification des contraceptifs chez les e

Les militants catholiques d'Afrique, regroupés au sein de l'organisation CitizenGo Africa, cherchent à obtenir un soutien pour stopper le projet du ministère de la santé ougandais de donner des contraceptifs aux jeunes de 15 ans.

Le Dr Charles Olaro, directeur au ministère ougandais de la santé, a révélé que le ministère étudiait une proposition visant à permettre aux enfants de 15 ans d'accéder aux contraceptifs et aux informations sur la santé sexuelle et génésique "sans stigmatisation, discrimination ou jugement".

Selon CitizenGo Africa, cette mesure est "choquante" et risque d'entraîner une augmentation des grossesses précoces et des infections sexuellement transmissibles dans ce pays d'Afrique de l'Est.

"La contraception pour les jeunes de 15 ans ? demande CitizenGo Africa dans sa pétition du vendredi 15 mars, avant d'ajouter : "Comment pouvons-nous justifier cela ? Qui les informera des effets secondaires potentiels ? Et qui supportera le fardeau des conséquences lorsque les choses tourneront inévitablement mal ?

Selon CitizenGo Africa, les déclarations de M. Olaro ont laissé la nation ougandaise "dans un état d'incrédulité et de colère".

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Selon les activistes, la décision du représentant du gouvernement ougandais envoie "un message dangereux" qui, selon eux, semble normaliser l'activité sexuelle chez les enfants.

La fondation catholique activiste décrit l'approbation de M. Olaro comme "n'étant pas une simple impulsion passagère. Il s'agit d'un plongeon dans les profondeurs des risques sanitaires, du pandémonium moral et du désarroi sociétal".

"L'approbation d'Olaro ne tient pas compte des risques potentiels pour la santé liés à l'utilisation de contraceptifs par des mineurs. Elle porte atteinte de manière flagrante aux droits des parents et piétine les coutumes sacrées qui définissent la culture ougandaise. Une telle décision est sans équivoque inacceptable", déclare CitizenGo Africa, avant d'ajouter : "Il est de notre devoir de demander des comptes à M. Olaro, en veillant à ce que le ministère de la santé ne soit pas aveugle au bien-être et à la dignité de tous les Ougandais".

L'entité activiste catholique affirme que le fonctionnaire doit être arrêté et ajoute : "Nous ne pouvons pas succomber à l'érosion de nos valeurs morales, éthiques et culturelles... Rassemblons-nous et exigeons la démission de Charles Olaro."

"Le temps est un facteur essentiel, car chaque instant qui s'écoule a des répercussions plus importantes. Nous devons agir de manière décisive et sans délai", déclare CitizenGo, avant d'ajouter : "La jeunesse ougandaise est dangereusement proche du bord, et il est de notre responsabilité de la tirer du précipice. Nous devons prendre le contrôle du récit et protéger notre jeune génération".

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Agnes Aineah