Cité du Vatican, 15 mars, 2024 / 2:36 (ACI Africa).
Le pape François a réfléchi jeudi à l'importance de faire entendre les voix autochtones et d'intégrer la "sagesse ancestrale" dans le cadre des efforts plus larges visant à atténuer les effets du changement climatique d'origine anthropique.
"Un dialogue ouvert entre les savoirs autochtones et les sciences, entre les communautés de sagesse ancestrale et celles des sciences, peut aider à affronter d'une manière nouvelle, plus intégrale et plus efficace des questions aussi cruciales que l'eau, le changement climatique, la faim et la biodiversité", a observé le pape au Vatican jeudi. Ces questions, comme nous le savons très bien, sont toutes interconnectées.
Ces remarques s'adressaient aux participants de la conférence "Le savoir des peuples autochtones et les sciences", parrainée par les Académies pontificales des sciences et des sciences sociales, qui s'est tenue au Vatican du 14 au 15 mars.
Cet événement rassemble une pluralité de voix provenant des académies pontificales, de groupes autochtones, d'universitaires et d'organisations internationales afin d'évaluer comment les enseignements et méthodologies autochtones traditionnels peuvent être harmonisés avec la science conventionnelle pour informer la politique mondiale sur le changement climatique, la perte de biodiversité, la sécurité alimentaire et la santé.
Selon les Nations unies, les peuples autochtones sont définis comme ceux qui "habitaient un pays ou une région géographique à l'époque où des personnes de cultures ou d'origines ethniques différentes y sont arrivées" et qui conservent des "caractéristiques sociales, culturelles, économiques et politiques" distinctes de leurs sociétés d'origine.